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Sur la première photo : Mike Létourneau-Néron (sur la 2e marche) pratique l’ultra-marathon et cumule les podiums depuis l’été dernier. CRÉDIT:COURTOISIE

13 nov. 2019 09:07

Mike Létourneau-Néron est un ultra-marathonien lévisien. Ce dernier a participé à sa première course à l’été 2018 et s’est découvert une passion. Un été plus tard, l’athlète a cumulé les courses à travers la province, mais surtout les podiums. Létourneau-Néron est un athlète naturel pour l’ultra-marathon et vise les plus hauts sommets de son sport.

Cette histoire a commencé il y a quelques années alors que Mike Létourneau-Néron plantait des arbres au Saguenay-Lac-Saint-Jean, une activité qu’il a pratiquée pendant six ans et qui le tenait en forme. C’est lorsqu’il a dû arrêter en raison du travail qu’il s’est mis à courir. Étape par étape, le Lévisien s’est concentré sur l’ultra-marathon.

«Quand j’ai arrêté de planter des arbres, j’avais un vide à combler. Donc, j’ai commencé la course de façon régulière. J’ai lu un livre sur les ultras-marathons. Je me suis mis à courir de plus longues distances, à faire plus de vélo de route et à me donner des défis», partage-t-il.

C’est à l’été 2018 que son beau-père l’a mis au défi de réaliser sa première course, le populaire Ultra-trail Harricana of Canada. Ce dernier s’est inscrit à l’épreuve du 65 km. Il rapporte que plusieurs athlètes de calibre élite participent à cette course chaque année. Ses résultats ont rapidement parlé de soi. «J’ai terminé 15e, malgré plusieurs erreurs de débutant que j’avais commises. C’est ce qui m’a donné la piqûre et l’envie de continuer», exprime Létourneau-Néron.

Une première saison remplie de succès

L’ultra-marathonien voulait goûter de nouveau à la course, l’été dernier. Il a débuté sa saison avec le 80 km du Québec méga trail au Mont-Sainte-Anne qui s’est déroulé les 29 et 30 juin. À sa grande surprise, il est monté sur la troisième marche du podium et c’est là que tout s’est enclenché.

«Quand j’ai constaté ma troisième position, ça m’a donné un regain d’énergie et de la confiance en moi pour participer à d’autres courses», relate-t-il.

La semaine suivante, il a pris part au 50 km de l’Ultra trail du lac Kénogami, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Malgré les gros noms qui y compétitionnaient et la fatigue accumulée à la suite de sa course au Mont-Sainte-Anne, le Lévisien a terminé au 2e rang de la course.

C’est le 20 juillet dernier, alors qu’il participait à la Trail du Massif du Sud, que Mike Létourneau-Néron est monté sur la plus haute marche du podium. Il a continué de cumuler les premières places avec la Chute du Diable en Mauricie, la Trail du Grand-Duc à Québec, la Devil’s Backyard Ultra, une épreuve sous forme de last man standing où il a couru sur une boucle qu’il devait compléter en une heure au maximum. Il a réalisé 23 boucles et parcouru 154 km en 22h45. Il a aussi pris part au Défi des 4 versants, un 17,7 km, pour se mettre au défi sur de petites distances. Il y est monté sur la première marche du podium à quelques secondes du record. L’ultra-marathon l’a amené à compétitionner à l’Île-du-Prince-Édouard où, malgré quelques erreurs de préparation, il a terminé en 3e position.

Il a d’ailleurs été approché par le club de course Challenge M de Beaumont. Ces nombreuses courses ont occupé son été et changé sa façon de s’entraîner. Il fait même appel à des services de massothérapie offerts par le responsable du programme de triathlon du Cégep de Lévis-Lauzon, Frédéric Jardot.

Un œil sur la prochaine saison

Pour le moment, la saison 2019 est terminée pour Mike Létourneau-Néron qui doit se reposer pour guérir les différentes blessures que les courses ont provoquées, mais cette période de repos sera brève. «Cet hiver, je veux continuer à faire un certain volume de course. Faire du vélo stationnaire et de la raquette. Le but, c’est de faire quelque chose de différent pour minimiser les risques de blessures, mais qui demande du cardio», expose le Lévisien.

Pour la suite, l’ultra-marathonien souhaite prendre part à encore plus de compétitions au cours de la prochaine saison. «Ultérieurement, j’aimerais me diriger vers les compétitions internationales. Du moins, j’aimerais en faire au moins une par année à partir de l’année prochaine. Ça dépendra du budget, du temps que j’aie et des commandites. Si ce n’était que de moi, j’irais déjà!», conclut-il.

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