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Depuis 15 ans, la résidente de Saint-Jean-Chrysostome quitte son domicile à plusieurs reprises chaque semaine afin d’initier ou parfaire le talent des passionnés de danse en ligne.
Cours à la salle des Chevaliers de Colomb de Saint-Romuald et au Cabaret Music-Hall de la Rive-Sud (à Saint-Romuald), pratique à l’église de Saint-Jean-Chrysostome et soirée de danse au Centre civique de Saint-Jean-Chrysostome rythmaient les semaines de la travailleuse autonome.
Et puis, à la mi-mars, tout s’est arrêté afin de respecter les directives gouvernementales, empêchant notamment les rassemblements publics ainsi que les sorties aux personnes âgées de 70 ans et plus.
«La vie était belle, j’avais une soirée de danse prévue le 14 mars. Et les restrictions pour freiner la propagation du coronavirus sont tombées et j’ai dû annuler toutes mes activités. Si je salue ces mesures, je trouvais cependant dur de couper aussi sèchement mes activités. J’avais l’impression de créer un vide», se rappelle Mme Roy.
Danser dans le confort de son foyer
Après une semaine sans activité, le conjoint de Céline Roy, Ghislain Laliberté, lui a alors proposé de poursuivre ses cours avec l’aide de la technologie. Plus à l’aise avec les outils informatiques, M. Laliberté a configuré tous les éléments afin que sa conjointe puisse offrir des cours sur Skype.
Céline Roy a ensuite contacté ses élèves pour leur proposer cette version 2.0 de ses cours. Une invitation qui était vraisemblablement attendue par plusieurs. Environ 75 des 160 élèves en salle de la professeure de danse lévisienne participent chaque semaine aux séances qui ont débuté le 24 mars.
Les danseurs débutants, intermédiaires et avancés ont chacun droit à une séance, les mardis (avancés), mercredis (débutants) et jeudis (intermédiaires). Comme certains de ses élèves travaillent, Céline Roy offre la possibilité à ces derniers de participer à une séance en après-midi ou en soirée.
Une activité qui fait du bien
Bien heureuse de pouvoir exercer de nouveau son métier, Céline Roy est d’abord et avant tout fière des impacts positifs que procurent les séances virtuelles à ses élèves, dont la moyenne d’âge est d’environ 60 ans.
«Je trouve ça vraiment plaisant. Mes élèves ont hâte à leur séance. En raison des nombreux pas que nous devons apprendre par cœur, la danse en ligne permet de garder les neurones actifs. Aussi, pendant qu’on danse, ça nous permet de ne plus penser aux soucis qu’occasionne la crise du coronavirus. Je ne reçois que de bons commentaires de mes élèves. Ça me nourrit parce que je donne ses cours en ligne afin de leur procurer un petit bonheur», conclut Mme Roy.