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Les représentants de l'industrie du hockey balle veulent des réponses

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CRÉDIT : ARCHIVES

25 mai 2020 03:18

Par voie de communiqué, l’Association nord-américaine des joueurs et joueuses de hockey balle (NBHPA) et son fondateur, Alex Burrows, ont déploré le silence du gouvernement quant à la réouverture des centres de dekhockey de la province.

«La NBHPA a élaboré un plan de déconfinement et de relance avec différentes phases pour le hockey balle et nous sommes définitivement en mode solutions! Le hockey balle, qui compte plus de 75 000 adeptes au Québec, ne figure dans aucune liste ou phase pour le retour graduel du sport au Québec. J’aimerais beaucoup discuter avec la ministre Isabelle Charest de solutions et d’alternatives pour un début graduel de la saison estivale de hockey balle. Nous sommes prêts à discuter et à présenter plusieurs alternatives afin d’éviter la catastrophe financière pour des dizaines d’organisations, mais pour cela, la ministre doit nous accorder un appel et une rencontre», a lancé M. Burrows.

Afin de «sauver les centres» de dekhockey, la NBHPA a récemment créé un mouvement sur les médias sociaux, une initiative encouragée par plusieurs joueurs de ce sport. À travers ce mouvement, l'association désire mettre à l'avant-plan les solutions qu'elle propose pour permettre un retour au jour, notamment : 

- Mesures de prévention très sévères; 

- Centres de hockey balle avec plusieurs lavabos et stations de désinfectant à mains;

- Maximum de joueurs au banc et autres alternatives au jeu habituel afin de privilégier des joutes sans contact;

- Des académies, des pratiques des locations de surface, des formules à bout de souffle avec uniquement 1 ou 2 joueurs sur le banc pour les changements, le tout pour limiter le nombre de joueurs sur la surface de jeu et au banc et respectant la règle de distanciation physique de 2 mètres.

En proposant certaines alternatives qui respectent les normes de la santé publique, les centres de dekhockey souhaiteraient également louer leurs surfaces de jeu extérieures avec des restrictions ou offrir différentes activités sur leurs surfaces. Par cette mesure, ils pourraient générer des revenus «dans le but de pouvoir payer leur frais fixes et ainsi rester en vie». Concrètement, à court terme, seul l’accès aux surfaces serait permis et le service de cantine ou de bar n'accueillerait que 10 personnes à la fois sur des surfaces de 5 000 pieds carré.

La NBHPA a fait savoir que plusieurs organisations ont présentement «de gros tracas financiers depuis le début de la pandémie et ils ont peur pour la suite si jamais la dekhockey n’obtient pas de réponse de la part du gouvernement québécois». Ce sont une dizaine voire même une vingtaine d’années de travail pour certains qui pourrait s’écrouler en un seul été.


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