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Un dernier sprint avant de revenir au Canada

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Pier-André Côté amorcera bientôt le dernier droit de sa saison européenne au sein de l’équipe Rally Cycling. CRÉDIT : COURTOISIE

07 mai 2021 08:27

Le cycliste professionnel originaire de Saint-Henri, Pier-André Côté, prend part à des compétitions sur le Vieux Continent depuis le mois de janvier. Après deux bonnes épreuves au mois de mars et avril, le jeune athlète se prépare à affronter les dernières courses de sa saison européenne.

Par Manuel Cardenas

Le jeune cycliste est en plein entraînement, en vue de ses trois dernières courses qui débutent le 15 mai. Ces compétitions sont les épreuves françaises Tro bro Leon, le Tour du Finistère et la Boucle de la Mayenne.

«Comme ma prochaine course est dans une vingtaine de jours, maintenant, c’est le moment idéal pour m’entraîner fort. Je peux me permettre plus de fatigue, mais une semaine avant la course, je vais lâcher un peu la pédale sur l’accélérateur pour me reposer, et pour miser sur la fraîcheur», a lancé Pier-André Côté.

L’ancien membre du Club cycliste de Lévis a officiellement débuté sa saison 2021 le 14 février, en Espagne. Il a participé à la course Clásica de Almería, et a terminé à la 27e position. Il s’est ensuite rendu en Belgique pour prendre part au Samyn où il a fini 124e et le Danilith Nokere Koerse ME, où il n’a pas pu finir la compétition, en raison d’un ennui mécanique.

Par la suite, le Lévisien est allé en terres françaises pour participer à deux épreuves, le Cholet - Pays de la Loire et la Roue Tourangelle. Au moment de ces courses, où il a terminé à la 11e et 12e position, c’est la période pendant laquelle il s’est senti le plus en forme.

«J’étais au top en mars et en avril. Dans la plupart de ces courses, pour moi, c’est la première ou deuxième fois que je les fais. J’affronte plusieurs cyclistes qui y participent depuis dix ans, et de voir que je suis capable de me classer juste en dehors du top 10, c’est vraiment positif. J’ai eu des bonnes sensations, et j’ai vu une progression comparée à ce que j’étais capable de faire il y a deux ans», a expliqué l’athlète.

Quelques jours plus tard, il est retourné en Belgique, où il a participé au Scheldeprijs ME, et n’a malheureusement pas pu terminer le circuit en raison d’une chute.

Le jeune sportif s’est ensuite rendu dans le bassin méditerranéen pour faire le Tour de Turquie qui a débuté le 11 avril. Pour cette course composée de huit étapes, il était accompagné de deux autres coéquipiers.

«Nickolas Zukowsky, notre sprinteur, Arvid de Kleijn et moi-même avons bien travaillé ensemble. On a commencé la semaine en force en remportant la première étape. Malheureusement, on a eu un pépin à la sixième étape, un des membres de l’équipe a testé positif à la COVID. Donc, nous avons dû nous retirer», a fait valoir Pier-André Côté.

Cette compétition a d’ailleurs été sa plus récente.

D’autres répercussions de la pandémie

En raison des restrictions sanitaires, le cycliste doit respecter beaucoup de mesures lorsqu’il se déplace de pays en pays et de plus, sa vie personnelle en est affectée.

«Présentement, tout ce qui est voyage international, c’est assez limitant pour moi. Pendant mes quarantaines, par exemple, je perds du temps de pratique extérieur. Ma copine aurait probablement pu m’accompagner pendant quelques mois. Mais comme elle n’a pas de visa, elle n’a pas de raison valable ni essentielle pour se rendre ici. Ça fait partie des efforts que je dois consentir pour pratiquer mon sport au plus haut niveau», a lancé Pier-André Côté.

Heureusement, grâce aux ressources mises en place par les universités en ces temps de pandémie, il peut suivre plus facilement sa formation à distance.

«Le seul avantage c’est pour mes cours. Comme ils sont virtuels, le matériel est beaucoup plus accessible, donc c’est mieux pour moi. Je vais survivre à ma fin de session, je vais rouler très fort, et normalement, ça devrait être une belle fin de saison avant de retourner au Canada en juin», a conclu le Lévisien qui étudie en actuariat à l’Université Laval.

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