C’est en décembre dernier que l’ASCO apprenait qu’elle obtenait la Reconnaissance nationale de club juvénile, la plus haute certification qu’une association amateur de soccer peut recevoir au pays, attribuée par Soccer Canada.
«La reconnaissance nationale nous oblige à élever nos standards, chez les 12 ans et moins. Ce qu’on veut mettre de l’avant, c’est le meilleur service possible et équivalent à tous les joueurs. Avant, les équipes élites étaient entraînées par des entraîneurs certifiés et les équipes locales ou récréatives étaient entraînées par des parents bénévoles sans formation. Maintenant, qu’ils soient de niveau débutant ou avancé, les jeunes auront la chance d’avoir un encadrement de qualité avant 13 ans», explique Benoit Forget-Chiasson, directeur sportif de l’ASCO.
Ainsi, les quatre équipes U13 et U14 qui prendront part au parcours de la PLSQ juvénile auront accès dès cette année à des standards, des entraînements et un niveau de compétition des plus élevés au Québec.
«Ça va permettre à nos jeunes d’avoir de bons matchs toutes les semaines. En jouant contre les meilleures équipes, nos joueurs vont être confrontés à des défis toutes les semaines. Ils recevront aussi un meilleur encadrement en s’entraînant trois fois par semaine, c’est les meilleures conditions pour les athlètes de bien se développer», souligne le directeur sportif de l’organisation.
Étant à sa première saison, la PLSQ juvénile augmentera le nombre de ses catégories d’âges d’année en année. On devrait donc y voir des équipes U15 dès la prochaine saison et ainsi de suite. De son côté, l’ASCO aimerait développer des franchises dans la catégorie sénior de la PLSQ, une féminine ainsi qu’une masculine, dès la saison 2022, si l’occasion se présente.
La relance des activités
En vue de cette nouvelle certification de Soccer Canada, l’ASCO et l’Asso-ciation de soccer de Saint-Étienne-de-Lauzon ont dé-cidé de fusionner et de ne former qu’un club à partir de cette année. «L’ajout de Saint-Étienne est une excellente nouvelle et la transition se fait vraiment bien, ça se passe super bien et la réaction des gens est très bonne», se réjouit Benoit Forget-Chiasson.
Bien que l’organisation soit heureuse de relancer ses activités, la situation pandémique ne facilite pas la tâche. «C’est sûr que de lancer nos activités dans un contexte COVID fait en sorte qu’on se sent un peu à la course puisqu’on lance en trois semaines ce qu’on réalise dans un contexte normal en trois mois, c’est notre plus gros défi cette année», soutient M. Forget-Chiasson.
Le directeur sportif de l’ASCO indique également qu’il est un peu plus difficile de recruter de nouveaux bénévoles en raison de l’accueil qui s’est fait de façon plus précipitée cette année, encore une fois à cause de la pandémie. Par contre, les anciens ont répondu présents et étaient très contents d’être de retour.
Pour le moment, tous les événements et tournois interrégionaux ont été annulés jusqu’à la fin juillet, mais les organisations croient que la Santé publique pourrait permettre ce type d’activités où plusieurs équipes doivent se rassembler, d’ici la fin de l’été. On pourrait donc voir un championnat de fin de saison et un championnat canadien cette année.
Si l’ASCO n’a pas retrouvé le nombre de joueurs qu’elle avait en 2019, la majorité a répondu à l’appel et se réjouit de pouvoir pratiquer leur sport préféré.
«On n’a pas retrouvé notre nombre d’inscriptions d’avant la COVID. On est autour de 1 900 joueurs alors qu’on était à 2 100 en 2019. Les inscriptions resteront ouvertes à peu près toute la saison, s’il reste de la place. On s’attend à avoir entre 1 950 et au maximum 2 000 joueurs», rapporte Benoit Forget-Chiasson.