Au cours du programme double qui lançait la saison des Canonniers à Rivière-du-Loup, la formation lévisienne a récolté un gain et une défaite par les marques respectives de 6 à 2 et de 6 à 3.
Lors du premier affrontement, les Lévisiens ont rapidement pris les devants en première manche en marquant un point. Ils ont ensuite ajouté deux points à leur avance en troisième manche ainsi que trois points en sixième manche. La réplique des Riverains est arrivée en sixième manche également alors qu’ils ont marqué deux points. Cependant, les Canonniers ont muselé leurs adversaires au cours de la dernière manche et ont remporté l’affrontement par la marque de 6 à 2.
«L’équipe était très nerveuse, mais je sentais beaucoup d’enthousiasme, on a rapidement marqué et ça a donné le ton […] On était en contrôle du début jusqu’à la fin, ils ont tenté de revenir en fin de partie, mais Maxime Gagnon, au champ centre, a fait un attrapé spectaculaire en septième manche et ça leur a complètement coupé les jambes», s’est réjoui l’entraîneur-chef de l’équipe, Christian Chénard.
Pour la deuxième rencontre, les Canonniers ont encore pris les devants rapidement dans la partie en marquant un point à la première et deuxième manche tandis que les Riverains se sont inscrits à la feuille de pointage à la deuxième manche seulement. Les Louperivois ont égalé la partie à la quatrième manche et les Lévisiens ont répliqué à la cinquième manche en marquant un point. Puis, à la sixième manche, en raison de quelques erreurs au retour au monticule, les Canonniers ont laissé leurs adversaires inscrire quatre points et ont perdu la rencontre par la marque de 6 à 3.
«On a bien débuté le match, c’était très serré, mais on était en contrôle. Ils sont sortis forts en sixième manche, on l’a échappé avec quelques buts sur balle et une erreur», constate Chénard.
Un programme double à Lévis
Le lendemain, ce sont les Estacades de Trois-Rivières qui étaient de passage à Lévis. Les Lévisiens ont essuyé deux défaites par les marques de 5 à 4 et 4 à 3.
Bien qu’après quatre manches les Canonniers menaient par la marque de 4 à 3 lors du premier match, les Lévisiens n’ont pas pu contenir l’attaque des Estacades au cours de la sixième manche et ont perdu l’affrontement par la marque de 5 à 4.
Pour le deuxième affrontement de la journée, les Canonniers ont tardé à s’inscrire à la feuille de pointage et tiraient de l’arrière par quatre points après cinq manches. Puis, la sixième manche a été productive pour la formation lévisienne qui a marqué trois points, mais trop peu trop tard, ils ont été défaits par la marque de 4 à 3.
«C’était deux beaux matchs serrés, on est bien sorti offensivement, mais dans les deux matchs, on s’est nous-même tiré dans le pied en faisant quelques erreurs. On sentait déjà qu’il y avait déjà une certaine fatigue pendant les deux rencontres», analyse l’entraîneur-chef.
Une Saint-Jean victorieuse
Le 24 juin, les Canonniers ont foulé de nouveau le terrain du Stade Georges-Maranda pour y croiser le fer avec les Riverains de Rivière-du-Loup et les Patriotes Rouge de la Rive-Sud.
Lors du premier affrontement contre Rivière-du-Loup, les protégés de Christian Chénard ont inscrit trois points dès la première manche. La défensive de la formation lévisienne a ensuite fait le travail pour permettre aux Canonniers de remporter le match 4 à 2.
Quelques heures plus tard, les Lévisiens ont signé un gain de 3 à 1 face aux Patriotes. Si les Canonniers ont vu leurs adversaire inscrire un point dès la première manche, la sixième manche a permis aux locaux d’encore savourer les joies de la victoire. En effet, les hommes de Christian Chénard ont alors inscrit les trois points qui allaient leur permettre de poursuivre leur lancée victorieuse.
«(En ce début de saison), on voit que le manque d’expérience nous a coûté cher sur certains jeux, il faut apprendre de nos erreurs et les joueurs sont là pour ça. C’est nos prises de décisions quelques fois trop agressives qui jouent contre nous, mais c’est mieux d’être plus agressif en début de saison qu’être trop passif», conclut Christian Chénard.
Avec la collaboration d’Érick Deschênes