«Nous sommes très contents que nos joueuses élites puissent faire leur entrée dans la PLSQ. Plusieurs membres de notre association pourront donc faire leurs débuts dans le niveau semi-professionnel. L’ASCO alignera la première équipe de la Rive-Sud de Québec dans la PLSQ féminine. Nous en sommes très fiers», se réjouissait encore Benoit Forget-Chiasson, le directeur sportif de l’ASCO, lors d’une entrevue téléphonique avec le Journal le 23 septembre dernier.
Rappelons qu’à l’exception des Québécoises qui évoluent dans des circuits professionnels en Amérique du Nord ou en Europe, les meilleures joueuses de soccer de la province évoluent dans la PLSQ féminine. Lors de la saison 2021, 10 formations ont évolué dans la ligue semi-professionnelle québécoise. Si la vaste majorité des équipes proviennent des environs de la Métropole, la grande région de Québec était aussi représentée par le Royal Sélect de Beauport.
L’arrivée des Rapides de Chaudière-Ouest dans la PLSQ féminine s’inscrit dans la même lignée que les efforts consentis au cours des dernières années afin que l’ASCO obtienne la Reconnaissance nationale de club juvénile de Soccer Canada. Avec son club féminin dans le circuit semi-professionnel, l’organisme lévisien estime qu’il a désormais tous les outils pour favo-riser le développement de ses membres féminines.
«On est vraiment satisfait de faire notre entrée dans la PLSQ féminine puisque ça permet de compléter notre plan de développement, après avoir obtenu la reconnaissance nationale l’an dernier. Toute notre pyramide de développement chez les filles est maintenant en place. Concrètement, on va pouvoir développer les joueuses de grand talent dès leur plus jeune âge et poursuivre ce travail de formation même à l’âge adulte», a illustré M. Forget-Chiasson.
Dans cette optique, l’ASCO entend d’ailleurs miser sur le talent local lors de sa saison inaugurale dans la PLSQ féminine l’an prochain.
«C’est sûr que nous voulons partir du noyau de notre équipe féminine élite qui évoluait cette saison dans le AAA. Comme chaque équipe de la PLSQ peut recruter des joueuses de partout dans la province, on va aussi faire quelques ajouts. Mais notre objectif, c’est que les membres de notre association puissent évoluer dans la PLSQ au sein du club de l’ASCO», a assuré le directeur sportif de l’organisation lévisienne.
Déception
Cependant, cette belle nouvelle a été un peu assombrie par le sort réservé à la demande de l’ASCO pour joindre les rangs de la PLSQ masculine en 2022. Le circuit a récemment rejeté la candidature de l’organisation lévisienne. Toutefois, pour Benoit Forget-Chiasson, ce n’est que partie remise.
«Nous sommes un peu amers de cette décision. On pensait que notre projet masculin pour la PLSQ était solide. On a tout ce qu’il faut pour évoluer dans ce circuit, mais les responsables des équipes de la PLSQ et de Soccer Québec en ont décidé autrement. Du côté masculin, notre objectif demeure d’avoir une équipe qui évolue dans l’élite. En attendant de pouvoir joindre la PLSQ, nous alignerons une équipe senior dans le AAA. Nous pourrons au moins offrir la possibilité à nos joueurs les plus talentueux de pouvoir évoluer dans un calibre compétitif», a conclu le directeur sportif de l’ASCO.