Résident de Saint-Henri depuis 1995, Michel Tardif est notamment détenteur d’un certificat et d’un baccalauréat en sciences biologiques de l’Université de Montréal. Depuis une vingtaine d’années, il travaille en restructuration organisationnelle.
L’ancien conseiller municipal de Saint-Henri s’est aussi impliqué au sein de l’Association des biologistes du Québec, du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), du Conseil de bassin de la rivière Etchemin, la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix de l’UNESCO et le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA). Pour expliquer son choix de porter les couleurs conservatrices, le président de la SHB a indiqué qu’Éric Duhaime et le programme du PCQ avaient fortement pesé dans la balance.
«Éric possède toutes les qualités et les prérequis pour occuper les fonctions de premier ministre du Québec. La deuxième raison est le programme du Parti conservateur du Québec. Avec ce programme, Éric et les membres ont mis les bases pour faire du Québec un endroit où l’innovation sera encouragée, où les enfants seront fiers de demeurer, où les travailleurs seront respectés et où les aînés seront protégés», a déclaré le candidat du PCQ dans Bellechasse.
Du même souffle, comme plusieurs militants du PCQ, Michel Tardif a indiqué que la gestion de la crise de la COVID-19 par le gouvernement actuel avait aussi été une motivation derrière ce saut en politique provinciale.
«Souvenons-nous de toutes les cicatrices découlant du manque de professionnalisme dans la gestion de la crise sanitaire, d’un gouvernement qui a choisi de gouverner par sondage plutôt que sur des bases scientifiques. Personne ne souhaite revivre le retrait du droit de pratiquer un sport ou de refuser une éducation de qualité à un jeune. Personne ne souhaite à nouveau abandonner nos aînés. Personne ne souhaite réélire un gouvernement qui gouverne par décrets et qui distribue des milliards unilatéralement», a soutenu M. Tardif.
Concrétiser le troisième lien
En ce qui a trait aux enjeux locaux qu’il souhaite aborder lors de la campagne, le candidat conservateur dans Bellechasse a indiqué qu’il désirait à renforcer le sentiment de fierté des jeunes face à leur milieu de vie et leur milieu scolaire, enrichir l’offre de services en formation professionnelle et favoriser la création d’emplois ainsi que le recrutement et la rétention de nouveaux travailleurs.
S’il est élu le 3 octobre prochain, il veut également régler le dossier des horaires de faction pour les ambulances dans Bellechasse, fournir une couverture cellulaire sur tout le territoire, faciliter l’intégration des activités agricoles et forestières au développement des municipalités, redonner aux municipalités l’autonomie en développement territorial ainsi que favoriser le développement des projets récréotouristiques et les projets culturels et patrimoniaux.
Mais le projet prioritaire pour celui «qui veut être la voix de Bellechasse à l’Assemblée nationale et pas la voix de l’Assemblée nationale dans Bellechasse» est la concrétisation du troisième lien interrives entre les rives sud et nord.
«J’ai l’intention de faire aboutir le dossier du troisième lien et de ne pas en faire uniquement une promesse électorale. Le troisième lien est vital pour le développement économique de notre comté et de toute notre région. Un gouvernement conservateur respectera les vœux des élus et des citoyens en procédant à la construction de ce lien si stratégique pour les régions de Québec, de Chaudière-Appalaches et de tout l’est du Québec», a conclu M. Tardif.