Le regroupement a constaté que plusieurs résidences privées pour aînés (RPA) sous forme d'organisme sans but lucratif ont fermé leurs portes en raison de plusieurs problèmes qui frappent l'industrie. Il s'agit de l'augmentation générale des dépenses d'exploitation, dans le contexte inflationniste, le resserrements des exigences réglementaires, la pénurie de main-d'œuvre, le vieillissement et l'alourdissement des besoins des résidents.
«Dans le contexte de la campagne électorale, les partis en lice doivent se prononcer clairement à savoir s'ils souhaitent la survie – ou la disparition progressive – d'un réseau de RPA communautaires. Cette survie passe par la reconnaissance de la spécificité de ce modèle : une reconnaissance politique et réglementaire, assortie d'un soutien financier conséquent», a demandé André Castonguay, le directeur général du Réseau québécois des organismes sans but lucratif d'habitation.
Du même souffle. une membre de la FROHQC, Danye Vachon, la directrice de la Résidence Sainte-Famille à Tring-Jonction, a rappelé l'importance de ce type de ressource pour plusieurs communautés de la Chaudière-Appalaches qui n'accueillent pas des établissements pour aînés créés par de grandes entreprises.
«En rejoignant notre établissement, les aînés et leur famille ont l'opportunité de rester ancrés dans leur communauté, d'y recevoir les services appropriés à leur condition et ce, en demeurant dans un milieu de vie actif et non un milieu de soins (comme les CHSLD). Je n'ose imaginer devoir faire face à la fermeture de notre résidence. Cela représenterait une véritable perte pour notre communauté et ses habitants», a illustré Mme Vachon.