95 % des gestionnaires qui se sont exprimées sur l'entente ont voté en faveur de sa ratification. Si elles estiment que «l'entente n'est pas parfaite», les cadres des CPE se réjouissent que le nouveau pacte «stimulera la rétention et l'attractivité des gestionnaires talentueuses». Le printemps dernier, une vague de départs de directrices adjointes avait été constatée, comme ces cadres «travaillaient pour un salaire moindre que leurs employées».
«Le gouvernement avait reçu notre cahier de demandes. Celles-ci proposaient des solutions pérennes aux nombreuses problématiques vécues par les cadres tout en assurant une rétribution respectueuse de l'équité interne, a souligné Élyse Lebeau, directrice générale de l'ACCPE. Si de nombreuses demandes sont restées lettre morte, la principale d'entre elles a été prise en compte, celle qui constituait pour nous le cœur même de toutes ces négociations : les conditions salariales jusqu'ici désastreuses des directrices adjointes.»
Du côté de Québec, les ministres impliquées dans ce dossier se sont réjouies de la ratification de l'entente.
«Nous nous réjouissons de cette entente, considérant que les CPE et leurs cadres sont essentiels pour les familles québécoises et que nous nous soucions du bien-être de ceux qui y travaillent. Cette entente satisfaisante améliorera les conditions de travail de ces acteurs primordiaux au sein du réseau des services de garde éducatifs à l'enfance», a notamment déclaré Suzanne Roy, la ministre de la Famille.