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Course à la direction du PCC : Gourde donne son appui à MacKay

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Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada en compagnie des députés Bernard Généreux, Jacques Gourde, Pierre Paul-Hus et Luc Berthold. CRÉDIT : MÉLANIE LABRECQUE

18 févr. 2020 11:55

Le député de Lévis-Lotbinière à la Chambre des communes, Jacques Gourde, a confirmé le 17 février son appui au candidat à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), Peter MacKay.

Par Mélanie Labrecque - Collaboration spéciale

«Je suis très heureux de travailler avec toi, Peter. Je suis certain que tu es l’homme de la situation. Peter sera celui qui va battre Justin Trudeau à la prochaine élection», a lancé Jacques Gourde, qui parle du candidat comme étant un ami. Les deux politiciens se connaissent depuis l’arrivée de Jacques Gourde à la Chambre des communes, en 2006.

Peter MacKay s’est adressé, en français, aux partisans conservateurs et aux médias présents à la Boîte à Malt de Saint-Nicolas.

«J’ai décidé d’entrer dans cette campagne et d’avoir l’occasion de travailler avec de bons amis qui représentent le Québec, qui comprennent la fierté du peuple québécois, la culture et les valeurs», a indiqué M. MacKay.

Jacques Gourde devient le quatrième député conservateur québécois à appuyer la candidature de Peter MacKay. Il joint sa voix à celles de Pierre Paul-Hus, Luc Berthold et Bernard Généreux.

«C’est un honneur pour moi d’avoir l’appui de quatre députés au Québec. On a une équipe très forte. On a besoin d’avoir une bonne équipe avec beaucoup de talent et avec les quatre hommes ici je suis très chanceux», s’est réjoui M. MacKay.

Gestion de l’offre

Questionné quant à sa position sur la préservation de la gestion de l’offre en agriculture. Le candidat a été très clair. Il est pour le maintien du système.

Il a insisté sur le fait qu'il faut s'assurer maintenant que les agriculteurs aient les compensations nécessaires pour supporter les multiples brèches qui sont survenues après la conclusion des différents traités de libre-échange internationaux. 

«Maintenant, je crois que nous avons besoin de connaître les impacts [qu'ils auront] dans certaines régions et fermes en particulier pour leur donner des compensations [qui les aideront à passer à travers]. Nous devons connaître certains détails afin de cerner les impacts et améliorer les niveaux de compensation.»

Autres enjeux

Peter MacKay a aussi été invité à donner son point de vue sur différentes questions délicates, notamment la nécessité d’avoir un premier ministre bilingue. Pour lui, il est impératif que le premier ministre du Canada soit capable de présenter les politiques et de répondre aux questions dans les deux langues officielles.

«C’est évident que j’ai besoin d’améliorer mon français», a-t-il avoué, ajoutant qu’il continuera son travail pour progresser dans la langue de Molière. D’ailleurs, a-t-il poursuivi, c’est au Québec qu’il a appris le français.

Pendant la dernière campagne électorale, le flou entourant la position du chef conservateur Andrew Scheer concernant la question de l’avortement avait miné la campagne conservatrice. Même s’il se dit à droite de Justin Trudeau sur les questions économiques, il se qualifie de progressiste lorsque vient le temps de parler de politiques sociales. «J’accepte toutes les définitions du mariage. J’accepte le choix des femmes. […] Je suis pro-choix.»

Le nouveau chef du Parti conservateur sera choisi le 27 juin prochain.

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