«Dans son application actuelle, la PCUE constitue une mesure mal ficelée et inéquitable qui aggrave la pénurie de main-d’œuvre en pleine pandémie. De plus, elle démotive nos jeunes à bénéficier d’une expérience de travail valable et pénalise nos entreprises et organismes qui peine à recruter des jeunes», a affirmé Steven Blaney.
Rappelons la PCUE accordera une prestation mensuelle de 1 250 $ aux étudiants pendant l'été en raison des impacts de la crise de la COVID-19. M. Blaney a indiqué que son parti avait obtenu l'assurance que tous les demandeurs de la PCUE soient auparavant mis en contact avec le guichet d'emplois Canada.
Toutefois, le député de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis déplore que «les mécanismes de contrôle soient inexistants dans nos régions». Du même souffle, l'élu lévisien a fait savoir qu'il a reçu des témoignages d'entrepreneurs lui indiquant que «plusieurs problèmes se profilent au niveau de la main-d’œuvre étudiante pour la saison estivale».
«Entre autres, ceux qui travaillent à temps partiel ne souhaite pas poursuivre avec un temps plein cet été, car il leur est plus avantageux d’encaisser le chèque de 1 250 $ du gouvernement. La PCUE devient ainsi pour ces étudiants dont le travail à temps plein est essentiel en période estivale un désincitatif au travail. Elle vient ainsi encourager l’oisiveté au lieu de récompenser les jeunes qui veulent mettre l’épaule à la roue pour passer à travers la pandémie. Cette situation doit être réglée rapidement afin de ne pas perturber plus gravement encore l’économie de nos régions», a lancé Steven Blaney.
Le député conservateur suggère notamment à Ottawa de bonifier l’enveloppe budgétaire du programme Emplois d’été Canada.
«Cela permettrait à plus de jeunes d’acquérir une expérience professionnelle enrichissante. Car plusieurs organismes du comté ayant déjà fait une demande souhaiteraient embaucher des jeunes, mais les fonds ne sont pas disponibles», a conclu M. Blaney.