En ce qui a trait au budget, RL a critiqué la croissance de la richesse foncière uniformisée de Lévis. Le parti politique argue que, depuis le début de l’ère Gilles Lehouillier (maire de Lévis), la croissance moyenne de la richesse foncière uniformisée de Lévis est de 3,6 %, alors que sous l'administration précédente, des croissances moyennes de la richesse foncière uniformisée de 12,2 % étaient enregistrées. Du même souffle, RL a souligné que ces deux dernières années, Lévis s'est classée 8e et 9e du groupe des dix plus grandes villes du Québec en rapport à cette croissance.
Comme la dette municipale continue de croître, RL estime que la Ville «s’endette davantage alors que faiblit sa capacité à générer de nouveaux revenus». «Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : plusieurs quartiers se dévitalisent et le développement économique en est affecté. Pour contrer cette tendance, il est important d’axer toute décision politique sur des réflexions pensées sur le long terme, tout en soutenant le tissu entrepreneurial», a affirmé Monica Beaudet, la cheffe intérimaire de Repensons Lévis.
Dans un autre ordre d'idées, malgré que la Ville a récemment annoncé des investissements pour s'attaquer à ce problème dans son plus récent programme triennal d'immobilisations (PTI), RL s'en est pris au «laxisme» de l'administration Lehouillier quant à l'entretien des bâtiments municipaux. Rappelons que dans l'un de ses rapports, le vérificateur général de la municipalité, Yves Denis, a critiqué la Ville pour sa gestion de ses actifs.
«Cela revient à reconnaître qu’on a négligé l’entretien de notre maison et que maintenant, notre toit coule, les fenêtres laissent passer les courants d’air et le robinet fuit. La négligence du maire quant à l’entretien des infrastructures publiques est un grave manquement et les recommandations du vérificateur général doivent être mises en branle au plus vite afin d’assurer un environnement sain et sécuritaire à l’ensemble de la fonction publique lévisienne», a soutenu Mme Beaudet.
Enfin, RL a partagé sa déception devant la gestion de la Ville en ce qui concerne les gaz à effet de serre (GES). La formation politique soutient que, contrairement à ce qui était inscrit dans le Plan de réduction des GES de 2013-2021 de la Ville de Lévis, aucun inventaire des GES émis par la Ville n’a été réalisé depuis le début de l’ère Lehouillier.
Du même souffle, RL déplore que l'objectif de ce plan, une réduction des GES de 3,5 % sur 8 ans était «peu ambitieux», alors que la Fédération canadienne des municipalités recommande une réduction de 20 % sur une durée de 10 ans des émissions des secteurs d’activités sur lesquels une ville exerce un contrôle direct.