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Plan de déconfinement : pas de changement en vue pour la région la semaine prochaine

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CRÉDIT : ÉMILIE NADEAU - ARCHIVES

01 juin 2021 01:34

En compagnie du directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, le premier ministre du Québec, François Legault, a fait le point sur la situation pandémique de la province mardi. En raison des nouvelles améliorations enregistrées, le plan de déconfinement de la société québécoise pourra se poursuivre la semaine prochaine. Toutefois, aucun changement ne touchera le Grand Lévis.

«Quand nous regardons tous les indicateurs, c'est impressionnant. Ça va vraiment bien et c'est très encourageant. Donc, cette nouvelle amélioration de la situation nous permet de poursuivre notre plan de déconfinement», a d'emblée lancé M. Legault, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale.

Ainsi, dès le lundi 7 juin, toutes les régions du Québec qui étaient encore en zone rouge, dont les MRC de la Chaudière-Appalaches qui sont encore au palier d'alerte maximale (Beauce-Sartigan, Robert-Cliche, Montmagny et L'Islet), passeront en zone orange. Donc, toute la Chaudière-Appalaches se trouvera au palier d'alerte à partir de lundi prochain.

Par contre, la région ne passera toutefois pas en zone jaune (palier de préalerte) à ce moment et ne pourra pas profiter de nouveaux allégements comme hier avec le passage en zone orange. En effet, seules les régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Mauricie et du Centre-du-Québec passeront en jaune le 7 juin. Lors de cette journée, les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec passeront au vert.

D'ailleurs, le premier ministre a profité de sa conférence de presse pour rappeler que le déconfinement de la société québécoise devait se faire progressivement. François Legault a notamment indiqué que les personnes qui se rencontreront à l'intérieur de résidence, dans les zones jaune et verte, doivent porter un marque et respecter la distanciation physique tant que les participants n'ont pas reçu leur deuxième dose d'un vaccin contre la COVID-19, entre autres.

Les jeunes font jaser

Plus tard lors du point de presse, les dirigeants ont également dû répondre à une question d'un journaliste sur la décision de Québec d'interdire une nouvelle fois les bals de finissants, au grand mécontentement de plusieurs.

Le directeur national de la santé publique a alors expliqué que le risque que les bals de finissants provoquent des nouveaux cas de COVID-19 ou d'éclosions était trop grand pour les autoriser.

«Lors des bals de finissants, les gens s'approchent, il y a de la consommation d'alcool (qui peut inciter les participants à ne pas respecter les règles sanitaires) et il est difficile de faire respecter la distanciation entre les bulles-classes. Nous avons évalué que les bals de finissants sont une activité à très haut risque, dans le contexte où la majorité de la population n'a pas encore reçu sa deuxième dose de vaccin. Ce ne sont pas des décisions faciles à prendre, mais on n'a pas le choix afin d'éviter une perte de contrôle de la situation», a expliqué le Dr Horacio Arruda.

Dans un autre ordre d'idées, le premier ministre a une nouvelle fois lancé un appel aux jeunes Québécois de 18 à 40 ans d'aller se faire vacciner, faisant savoir que plusieurs plages horaires étaient disponibles dans les cliniques de vaccination au cours des prochains jours.

Le ministre de la Santé a ensuite renchéri en dévoilant que plusieurs initiatives allaient être mises en place pour «aller chercher les clientèles où elles se trouvent», notamment avec des cliniques de vaccination mobiles qui se rendront dans des parcs. Selon Christian Dubé, en moyenne, 65 % des adultes québécois de 18 à 40 ans ont reçu une première dose de vaccin ou ont un rendez-vous alors que l'objectif gouvernemental est fixé à 75 %.

Notons finalement que le ministre de la Santé dévoilera jeudi la marche à suivre pour les Québécois qui désirent devancer leur rendez-vous afin de recevoir leur deuxième dose de vaccin contre la COVID-19. Comme pour la première dose, les personnes âgées de 80 ans et plus pourront notamment devancer leur rendez-vous avant les membres de la population active.

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