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Un Lévisien reçoit un Prix Monde de poésie

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De la France, de la Guyane française, de la Roumanie et de diverses régions du Québec, plusieurs jeunes poètes d’ici et d’ailleurs ont participé au Concours international de poésie de Trois-Rivières. Photo : Courtoisie

29 avr. 2022 09:34

Un élève de cinquième secondaire de l’École Pointe-Lévy, Étienne Martineau, a remporté les Prix Galaxie Québec 2022 et Monde 2022 de la 37e édition du Concours international de poésie de Trois-Rivières dans la catégorie des 15 à 17 ans.

Marc Fillion qui enseigne le français depuis près d’une trentaine d’années a, pour la première fois, proposé aux élèves de son groupe de formation générale de participer au concours de poésie. Une activité qu’il envisage d’offrir à nouveau dans les prochaines années.

«C’était vraiment exploratoire. Je leur disais allez-y, foncez et osez des poèmes qui sont différents. Je les ai invités à envoyer leur poème et ils ont pris l’idée comme un défi. Ils ont donc bien répondu à l’appel», s’est réjoui l’enseignant.

Dans le cadre du cours, seulement la présentation orale du poème était évaluée. L’envoi de ces derniers au concours n’était pas obligatoire pour les jeunes, mais la majorité des élèves se sont quand même prêtés au jeu. Étienne était l’un d’eux et il était loin de se douter qu’il remporterait non seulement un, mais deux prix.

Un prix mérité

L’enseignant s’est vu à la fois surpris et ravi que le gagnant se trouve dans sa classe. C’est lors d’une période en classe que le directeur est venu surprendre Étienne Martineau et lui remettre son prix.

De la France, de la Guyane française, de la Roumanie et de diverses régions du Québec, plusieurs jeunes poètes d’ici et d’ailleurs ont participé au concours. Le lauréat a avoué en entrevue avec le Journal de ne pas avoir été immédiatement fier de ses prix. À son avis, les poèmes de ses compétiteurs avaient tout pour remporter la victoire.

«J’ai été très surpris. Au début, je n’étais pas si content, car je ne comprenais pas trop pourquoi (on m’avait choisi) et je n’étais pas fier de mon poème. À force de le relire et en voyant le titre que j’avais choisi, j’ai réalisé que mon poème avait plus de sens. C’est-là que j’ai été plus fier», avoue l’élève.

Affabulation

Le thème du concours était Je suis heureux quand. Un sujet assez vague qui pouvait s’avérer plutôt difficile à aborder pour les jeunes. Quant à Étienne, il a décidé de suivre les conseils de son enseignant et d’ajouter à son œuvre le plus de figures de style possible tout en jouant avec les sonorités. Un mélange qui a finalement révélé un poème sur l’imagination.

«Celui d’Étienne était vraiment particulier. Il se distinguait des autres, donc je ne suis pas surpris qu’il ait été choisi. C’était exploratoire sur le plan technique et les jeux de sonorité. Ça a donné un résultat unique parmi les poèmes que j’avais reçus», met en lumière M. Fillion.

Bien qu’il ne soit pas attiré par l’écriture et qu’il n’envisage pas d’en faire une activité de loisir, il a tout de même aimé se prêter à l’expérience. Le lauréat du Prix monde va donc continuer son parcours scolaire en architecture au cégep, alors que M. Fillion présentera son poème à la prochaine cohorte afin d’inspirer ses futurs élèves dans leur rédaction.

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