Dans le cadre de son projet Fictions logiques (phase 1), Marilou Kenny-Gagnon investit la vitrine en y déployant un triptyque d’objets cinétiques composés de cadres de contreplaqué dont la solidité contraste avec la fragilité des feuilles d’aluminium.
Si au premier coup d’oeil les œuvres semblent immobiles, le public qui fait un temps d’arrêt pourra alors percevoir les mouvements subtils qui évoquent les pulsations cardiaques, les respirations et autres automatismes biologiques. L’artiste s’intéresse également aux reflets de lumière changeants qui apparaissent sur la surface métallique selon les conditions météo et l’heure du jour.
Marilou Kenny-Gagnon a obtenu un baccalauréat, puis une maîtrise en arts visuels à l’École d’art et a participé à plusieurs expositions collectives ces dernières années. En 2018, à la fin de son parcours d’études, elle a présenté l’exposition Corpuscules à la Galerie des Arts Visuels, pour laquelle elle a reçu le prix Videre Relève.