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Luca Jalbert lance une série jeunesse chez Frissons

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CRÉDIT : COURTOISIE

11 mars 2021 09:12

C’est dans la collection culte Frissons que vient de paraître le nouveau roman du Lévisien Luca Jalbert. Le premier volume des Enfants perdus, La malédiction céleste, est sorti en même temps qu’une websérie réalisée par l’auteur et qui met en vedette de jeunes acteurs de la région.

Dans l’univers étrange des Enfants perdus sorti de l’imaginaire de Luca Jalbert, des jeunes sont plongés au cœur d’un cauchemar éveillé et font face à leurs peurs primaires. La malédiction céleste, premier tome de sa série, est en librairie depuis le 5 mars.

Par un soir d’été, une comète s’écrase dans le comté de Colerain. Des forces mystérieuses vont se déployer sur le territoire à la faveur de la canicule qui s’abat sur la région. «J’imagine Chaudière-Appalaches, les Cantons-de-l’Est, ça rappelle le Maine de Stephen King», illustre Luca Jalbert.

D’étranges phénomènes vont avoir lieu et des disparitions inexpliquées se produisent. «Ça va rendre possible des choses qui normalement sont impossibles. Beaucoup de jeunes vont s’y confronter», partage l’auteur.

Ce roman, qui s’adresse aux jeunes lecteurs de 10 à 14 ans, est accompagné d’une websérie réalisée par Luca Jalbert et disponible en ligne sur la chaîne YouTube Les enfants perdus. Les épisodes de la saison 1 avaient déjà été tournés au cours de l’été 2019.

Un roman adapté de la série

«Au lieu d’écrire un roman et d’en faire un scénario pour en faire une adaptation télévisuelle, ça a été le processus inverse. J’ai mis beaucoup plus de chair autour de l’os, j’ai comblé les vides et j’ai ajouté dans les effets, les ambiances, les moments de tension, d’épouvante et d’horreur. C’est parfois moins possible à l’écran faute de moyens. Dans le roman, j’ai pu laisser parler mon imaginaire», raconte le créateur des Enfants perdus.

«L’un ne va pas sans l’autre. Le public peut commencer par la websérie et poursuivre par le roman, ou l’inverse, découvrir d’abord le roman et mettre ensuite des visages sur les personnages et les voir s’animer à l’écran, pousuit-il. Les jeunes peuvent s’identifier autant à ceux qui ont joué dans la websérie que les personnages. Il y a une proximité qui est là. C’est tout un univers qui est en train de se créer.»

Ce n’est pas la première fois que Luca Jalbert fait une incursion dans le domaine littéraire. Celui qui a suivi des études en création littéraire à l’Université Laval, en plus du cinéma, a publié S.O.S. Amitié et Grand-papa, mi ricordo ancora : je me souviens encore, en 2013 et 2015. Bédéiste, il est connu pour ses aventures dessinées de Fonck et Ponck.

«J’avais une méthode d’écriture que j’avais déjà développée. Pour faire de la littérature jeunesse, il a fallu que je retravaille mon style. Je suis allé dans des phrases beaucoup plus courtes, plus punchées et directement dans le vif du sujet. Comme mon éditeur me le disait, j’ai écrit directement comme si c’était ma caméra qui filmait, en temps réel du déroulement de l’action, avec peu de retour dans le temps. Ça a été tout un apprentissage pour moi», explique l’auteur.

Luca Jalbert travaille présentement sur le deuxième tome de sa série Les Enfants perdus, qui devrait sortir cet automne. «La saison 2 est déjà tournée et la saison 3 est aussi dans les cartons, puisqu’elle a été tournée pendant l’été 2020. J’ai encore du matériel! Cet été, je prévois tourner la saison 4», annonce-t-il.

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