Dans cet œuvre in situ, l’artiste a installé à la surface de l’eau sept bassins qui flottent et se déplacent. L’installation éphémère veut que chaque bassin rappelle la forme des feuilles de nénuphar et que celles-ci cohabitent avec les différents organismes de la mare, laissant divaguer l’imagination du spectateur dans un univers où les déchets deviennent des organismes aquatiques colorés.
«Mayebo signifie champignon en lingala, la langue maternelle de Nkembo Moswala. L’artiste s’inspire du champignon, un organisme qui vit généralement en symbiose avec l’écosystème dans lequel il évolue pour partager le souhait d’un monde où l’être humain serait plus respectueux de l’environnement, un peu à l’image du champignon.»
Nkembo Moswala réside et travaille à Pintendre. Il est titulaire d’un baccalauréat en Arts visuels de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa au Congo. Ce sont les idées de renaissance et de renouveau qui l’inspirent dans sa démarche artistique.
Rappelons que Regart invite le public à son activité participative en présence de l’artiste à la mare à pompon et demande d’apporter des emballages de plastiques recyclés.