«C’est un outil qui nous amène à comprendre les évènements qui nous arrivent dans notre vie. Par exemple, une dame a son anniversaire, son fils part et à la suite d’un accident décède. Moi, selon la date, je vais analyser la date pour voir qu’est-ce qu’elle signifie et souvent ça va venir désamorcer un paquet de choses. C’est un outil qui aide à aller chercher les forces qui se développent derrière les événements, des cadeaux mal emballés», a illustré l’autrice de Beaumont.
Depuis maintenant 25 ans, Thérèse Gagnon travaille et utilise la numérologie. C’est le deuxième ouvrage du genre que Mme Gagnon publie. En effet, elle avait écrit un livre similaire en 2002, mais au fil des ans elle a travaillé sa méthode et décidé de peaufiner ce dernier. Il y a quatre ans, elle a cessé la publication de son premier livre et maintenant, le nouveau est disponible en librairie.
On retrouve dans ses écrits les définitions des jours du mois, des mois, des années ainsi que comment faire l’analyse d’un événement, d’un numéro ou d’un chiffre marquant. En regardant directement la signification d’un nombre ou en additionnant les chiffres, les gens peuvent s’associer aux paroles du livre.
«On apprend l’anglais, l’espagnol, l’allemand, différentes langues et bien pour moi les dates c’est un langage. Ça fait plus de 25 ans que je l’utilise et il s’est développé de plus en plus. C’est un outil qui sert à démystifier des choses ou des patterns qui se répètent dans la vie. Les gens peuvent s’attendre à reprendre le pouvoir sur leur vie. Parfois, ils peuvent être dans certains patterns de comportement. Il faut voir la puissance qu’ils possèdent en dedans d’eux pour retrouver la confiance en eux, l’estime de soi et être le seul et unique maître de sa vie. Chaque expérience, qu’il soit facile ou difficile à quelque chose à t’apprendre», a expliqué Mme Gagnon.
L’objectif n’est pas de prendre tout à la lettre ce qu’il y a d’inscrit, mais bien d’utiliser les notions qui sont plus révélatrices afin de mieux comprendre les situations ou encore se comprendre soi-même. La méthode mise de l’avant dans ce recueil ramène principalement à soi, à travailler afin d’avoir le pouvoir sur soi-même.
Elle assure qu’elle n’utilise pas la méthode pour influencer ses décisions, car à ce moment-là ce ne serait plus d’accueillir, mais plutôt d’essayer de contrôler la vie. Mme Gagnon dit aller voir les dates après que celles-ci soient arrivées et incite grandement les gens à faire de même pour bien respecter la mission première de la méthode, prendre le pouvoir sur sa vie et accueillir.
«Pour moi, c’est de parler de chiffres. Je l’appelle le langage de l’union du corps de l’âme et de l’esprit. Tout a un lien, tout est là pour nous apprendre à être bien», a-t-elle conclu.
Dans un autre ordre d’idées, le Salon international du Mieux-Être, événement dont Thérèse Gagnon était l’instigatrice, reviendra peut-être pour une nouvelle édition améliorée. Sous le thème de l’unité, cette nouvelle édition pourrait s’avérer plus consacrée à la pratique qu’à la théorie. Toutefois, le projet est toujours en développement.