Si l’expédition des trois amis d’enfance de Lanaudière a vu le jour en février à la suite d’une discussion entre Alexandre Dufresne et son ami qui réside désormais à Kuujjuaq, l’avocat a décidé de donner une signification supplémentaire à son défi en raison de la tragédie qui a frappé sa famille il y a un peu plus d’un an.
Malgré qu’il était en pleine forme, le père d’Alexandre Dufresne s’est subitement éteint à l’âge de 57 ans en pleine nuit, emporté par l’apnée du sommeil. Touché comme les autres membres de sa famille par ce décès inattendu, l’avocat profite de sa randonnée en vélo à gros pneus dans le Nord québécois pour aider la lutte contre cette maladie.
Il entend récolter 5 000 $ auprès du public au profit de la Fondation Sommeil, un organisme qui aide les personnes atteintes de troubles du sommeil ainsi que leur entourage partout au Québec. Notons qu’Alexandre Dufresne égalera tous les dons reçus jusqu’à hauteur de 5 000 $. Au moment d’écrire ces lignes, il avait récolté 3 520 $ auprès du public.
«Mon père savait qu’il faisait de l’apnée du sommeil, mais il avait de la difficulté à gérer cette maladie. Nous n’avons jamais su à quel point il était à risque avec ce mal. Alors, personne n’a vu venir son décès. […] Par l’activité de financement que j’organise dans le cadre de l’expédition, je veux sensibiliser les personnes. Si on est atteint de l’apnée du sommeil, il faut y voir et ne pas procrastiner par rapport à ça. Il y a des appareils et des médecins spécialistes qui peuvent aider. Également, par cette activité, je veux éviter un décès comme celui de mon père, qui était à l’aube de la retraite», a expliqué Me Dufresne.
Une expérience hors norme
Également, l’expédition permettra à Alexandre Dufresne, un homme qui carbure aux défis, de vivre un voyage hors de l’ordinaire. Dès le 24 avril, le trio tentera de parcourir en vélo à gros pneus et en cinq jours les 200 kilomètres entre les villages de Puvirnituq et Inukjuak.
Ainsi, en plus du défi physique, Alexandre Dufresne et ses amis devront faire du camping hivernal dans un territoire hostile. Pour se préparer, il s’est intensément entraîné depuis le 4 avril. Malgré certaines appréhensions en lien avec la présence d’animaux sauvages et l’endurance physique nécessaire pour accomplir une telle expédition, l’avocat était cependant serein quelques jours avant son départ.
«C’est un bon stress qui m’habite. Je crois que ce sera une belle aventure. J’ai quelques inquiétudes, mais on dirait que ça me donne du carburant pour le projet», a-t-il partagé.
Soulignons finalement que les personnes intéressées à faire un don à Alexandre Dufresne peuvent consulter le www.facebook.com/donate/638087659988592/.