L'ARIHQ déplore que ses membres reçoivent «un soutien minimal» du gouvernement provincial, alors que les propriétaires et gestionnaires des RI «donnent tout ce qu'ils ont pour contrer la pandémie».

Rappelons que le RI compte près de 1 000 membres qui hébergent plus de 16 000 personnes (aînés en perte d'autonomie, personnes vivant avec une déficience intellectuelle, un handicap physique, une problématique de santé mentale ou de toxicomanie) dans toutes les régions du Québec.

Plus précisément, l'ARIHQ critique le fait que les préposés aux bénéficiaires oeuvrant dans les RI ont des moins bonnes conditions salariales que leurs homologues du réseau de la santé et des services sociaux.

L'association craint que certains préposés aux bénéficiaires des RI s'absentent du travail, notamment parce qu'ils gagnent chaque mois sensiblement le même montant que celui offert par le gouvernement fédéral par sa Prestation canadienne d'urgence. Rappelons que cette mesure d'Ottawa vise à soutenir les travailleurs qui ont perdu leurs emplois à cause des effets de la pandémie.

Pour renverser la vapeur, l'ARIHQ demande que les enveloppes budgétaires octroyées aux RI soient immédiatement rehaussées pour que des augmentations salariales puissent être accordées aux préposés aux bénéficiaires du réseau. Également, le regroupement souhaite que Québec fournisse du personnel supplémentaire aux RI pour assurer la sécurité des résidents.