En grève depuis deux mois, les employés de la Société québécoise du cannabis (SQDC) membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dont ceux de la succursale du quartier Lévis, n'entendent pas lâcher le morceau et «ils sont toujours déterminés à obtenir un salaire décent», a fait savoir le syndicat le 21 juillet.
« Ce n'est pas compliqué, plus de la moitié de notre salaire est utilisé pour payer le logement. Avec le reste, on arrive à peine à se nourrir. Quand on travaille à la SQDC, il faut avoir un deuxième emploi pour arrondir ses fins de mois. Jusqu'à ce jour, l'employeur refuse toujours d'écouter nos arguments et de négocier de bonne foi notre salaire. Nous sommes préoccupés par la pauvreté dans laquelle notre employeur, une société d'État prospère, nous maintient», a argué David Clément, président du syndicat, dans le document transmis aux médias.
Par cette sortie, le groupe espère que la SQDC déposera une «réelle offre salariale qui reflète ce que gagne un employé d'une société d'État très rentable». Le syndicat aimerait que l'offre patronale se «rapproche de ce que le premier ministre considère comme étant ''des jobs payanntes'' à 56 000 $ par année».
Le groupe a aussi rappelé qu'il menait sa grève illimitée également pour répliquer aux «sanctions injustifiées» envers des membres du syndicat qui se sont présentés au travail en robe ou en bermudas à titre de moyen de pression.