En effet, l’ex-cadre en question a délaissé ses fonctions auprès du CLL en raison des agissements de la haute direction.
La juge Myriam Bédard du Tribunal administratif du travail a qualifié la situation d’«exercice abusif du droit de gérance» et de «charge disciplinaire brutale».
De son côté, le Syndicat des professeures et professeurs du CLL (FNEEQ-CSN) déplore la situation et s’inquiète des conditions dans lesquels ses membres doivent travailler. «L'employeur a la responsabilité, par la loi, de maintenir un climat de travail sain et exempt de harcèlement. Nous sommes plus que préoccupés des conséquences d'une telle décision sur le traitement, dans l'avenir, des dossiers aussi délicats que le harcèlement psychologique. Qui osera dénoncer à ces mêmes personnes?», questionne par voie de communiqué la présidente du syndicat, Marie-Pierre Gagné.
Selon ce que rapporte Radio-Canada, le CLL aurait décidé de porter la cause en appel puisqu’il croit que l’ex-employé n’aurait pas fait face à du harcèlement psychologique.
Au moment d’écrire ces lignes, le CCL n’avait toujours pas réagi à la nouvelle…