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Norah et Romy Carpentier : le bureau du coroner précise son rôle

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CRÉDIT : ARCHIVES - COURTOISIE

24 juil. 2020 12:34

L’enquête du coroner sur les morts des Lévisiens Norah et Romy Carpentier ainsi que de leur père, Martin, survenues à Saint-Apollinaire a été confiée à la coroner et avocate Sophie Régnière. Son rapport devrait être déposé dans environ un an.

Par Mélanie Labrecque - Collaboration spéciale

Dans son analyse, Sophie Régnière tentera d’éclaircir les circonstances entourant le décès des fillettes et de leur père.

Dans le même ordre d'idée, le Bureau du coroner a tenu à clarifier son rôle et la nature de son enquête. Ainsi, «les coroners ne peuvent pas se prononcer sur la responsabilité civile ou criminelle d’une personne. Le but de leur investigation n’est pas de mener à un procès, mais d’apporter des réponses sur les éléments qui ont conduit au décès, le tout dans une optique de prévention», peut-on lire dans un communiqué de presse publié le 24 juillet.

Dans les heures qui suivent la découverte d’un corps, le coroner peut ordonner la réalisation de certaines expertises qu’il juge essentielles afin de mener son investigation à terme : autopsie, analyse toxicologique, etc. L’examen du corps permet, dans un premier temps, de répondre à plusieurs questions sur le moment du décès et la façon dont la personne est décédée. De plus, le coroner s’assure aussi d’avoir en main tous les renseignements nécessaires pour poursuivre son enquête, dont les rapports de police et les dossiers médicaux.

Rappelons que les coroners déclenchent automatiquement une enquête lorsqu'une mort est provoquée par de la négligence ou est survenue dans des conditions violentes ou obscures. L’enquête permettra notamment de déterminer avec le plus d’exactitude possible la date et le lieu du décès ainsi que les causes et les circonstances de celui-ci. Pour établir ses conclusions, la coroner Régnière consultera plusieurs partenaires et experts, dont les policiers.

Ce qui veut dire qu’au terme de l’enquête certains faits exposés le 22 juillet par l’inspecteur-chef, Guy Lapointe, dont le moment des décès, pourraient être révisés en fonction des éléments mis en lumière pendant l’enquête. Les conclusions de la Sûreté du Québec découlent d’analyses préliminaires, précise le Bureau du coroner.

L’enquête du coroner est un processus confidentiel jusqu’à la publication du rapport final, qui lui est public.

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