Dans le cadre d’une étude menée en 2021 visant à quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) évitées pour les régions métropolitaines de Québec-Lévis et de Gatineau par l’utilisation du transport collectif, l’association du transport urbain du Québec (ATUQ) a confirmé que ce type de transport est «un des moyens les plus efficaces pour arriver réduire les émissions de GES», le 9 mai.
L’étude a révélé que pour l’ensemble du territoire desservi par le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et de la Société de transport de Lévis (STLévis) ce sont 461 476 tonnes de CO2 annuellement qui ont été évitées grâce à leur service. De ces 461 476 tonnes évitées, 49 149 ont été évitées par la STLévis, notamment via les effets de la réduction de l’utilisation automobile, de l’allègement de la congestion et de la densification urbaine.
Avec les statistiques recueillies à Gatineau (192 502 tonnes de CO2 évitées), l’étude relève que ces trois sociétés de transport ont permis d’éviter près de 654 000 tonnes de CO2 annuellement, c’est-à-dire l’équivalent de 23 % et 16 % des émissions produites par le secteur du transport routier dans ces régions.
«Les résultats de l’étude certifient l’importance du transport collectif pour limiter les émissions des GES pour les territoires de Gatineau et de Québec-Lévis, mais tout autant à l’échelle du Québec. On peut aussi conclure que le transport collectif offre à ses clients et à tous les citoyens une option réelle pour réduire leurs propres émissions de GES», soutient Marc Denault, président de l’ATUQ.