En marge du conseil municipal, le 23 janvier, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a fait le point sur la situation de la grève de six jours du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, groupe affilié à la CSN représentant les conducteurs de la Société de transport de Lévis (STLévis), qui est en cours depuis ce matin.
«Le climat est bon et respectueux, selon les commentaires que je reçois, de ce côté-là, c’est extrêmement positif. Ce qui est important dans des négociations, c’est la confiance et la bonne foi, je pense que ces ingrédients-là sont réunis. Les efforts de part et d’autre sont intéressants. […] Ce que je lance comme message aujourd’hui, c’est que j’appelle les deux parties à poursuivre les négociations», a-t-il soutenu.
Le premier citoyen a affirmé avoir pleinement confiance que les deux parties pourront trouver un terrain d’entente avec l’aide de la médiatrice attribuée au dossier. Toutefois, il invite les syndiqués à reprendre les négociations afin d’éviter de prendre les usagers de la STLévis «en otage».
«J’incite les parties à reprendre les négociations pour trouver un terrain d’entente qui pourra respecter notre cadre financier et les attentes en matière de l’organisation du travail. À titre de maire, je souhaite laisser toute la place nécessaire à la médiatrice, c’est la raison pour laquelle je n’irai pas plus loin», a ajouté M. Lehouillier avant de souligner qu’il ne souhaite pas se positionner sur la situation en raison de son rôle de maire.
Rappelons que le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud avait également débrayé lors de la journée pédagogique du 14 novembre dernier et que la partie syndicale demande principalement la permanence pour tous ses membres et la fin de la sous-traitance afin de garantir à tous les chauffeurs un horaire à temps complet.