Accompagnée de Martine Biron, députée des Chutes-de-la-Chaudière, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, de Jean Lortie, président par intérim de la Commission des partenaires du marché du travail et de Manou Bernard, directrice générale du Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime, Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi, était de passage au Centre de formation aux mesures d’urgence (CFMU) afin d’annoncer un investissement de 3 514 870 $ pour la formation de la main-d’œuvre dans le secteur maritime au Québec, le 16 février dernier.
En collaboration avec l’Institut maritime du Québec et le Cégep de Rimouski, ce soutien financier permettra au Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime de mener un chantier de rehaussement des compétences de sa main-d’œuvre.
«(Ce projet vise à) adapter 22 formations dédiées spécifiquement au secteur maritime québécois au cours des deux prochaines années. […] L’industrie maritime a des particularités qui nécessitent une attention particulière, principalement en matière d’éducation et de formation continue. En ce sens, ce projet vient aider à adapter l’offre de formation en lien avec la révision réglementaire en cours par Transports Canada», a expliqué Mme Bernard.
«Le transport maritime, c’est un maillon névralgique de nos chaînes logistiques. Au Québec, on a d’ailleurs la chance d’avoir des lieux de formation exceptionnels. […] Grâce à cet investissement, on donne les leviers nécessaires pour permettre aux travailleuses et travailleurs de cette industrie d’accroître leurs compétences», a ajouté Kateri Champagne Jourdain.
Ainsi, l’actualisation de ces 22 formations visera également à attirer la main-d’œuvre en rendant plus accessibles certains cours. Ce sont près de 2 800 heures de formation qui seront actualisées afin de mieux répondre aux besoins de l’industrie.
«Un projet comme celui-là va permettre la requalification, l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre dans un secteur qui est peu connu des Québécoises et Québécois. […] C’est un moteur et un pilier économique du Québec en termes de transport et aussi dans toute son expertise», a indiqué le président par intérim de la Commission des partenaires du marché du travail.
Les métiers qui seront notamment visés par cet investissement sont ceux d’officiers de pont, d’officiers mécaniciens du transport par voies navigables, de matelots de pont et de salle des machines, de directeurs des transports ainsi que de débardeurs.
«Cette annonce met en valeur les expertises qui sont reconnues et bâties ici à Lévis. Le CFMU a été fondé en 1983 et c’est le seul organisme francophone en Amérique du Nord qui est spécialisé dans la formation aux urgences maritimes. […] L’initiative annoncée aujourd’hui va contribuer à renforcir l’expertise et le rayonnement du CFMU et également de bien des façons à la vitalité du secteur maritime québécois», a exprimé Mme Biron.
Rappelons que les entreprises québécoises des secteurs maritime et portuaire créent 27 000 emplois directs ou indirects sur terre et sur mer dans la province et que d’ici 2025, on prévoit une croissance de 2 à 3 % par année des besoins de main-d’œuvre de ce secteur économique.