Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, accompagnée de Marc Picard, député des Chutes-de-la-Chaudière, a annoncé la création d’une maison des aînés et alternative dans le secteur Saint-Étienne-de-Lauzon au prolongement de l’avenue Albert-Rousseau, le 28 juillet.
Ce sont 120 places qui seront créées d’ici la fin 2021 ou le début 2022, dont 96 pour les aînés et 24 pour les adultes ayant des besoins spécifiques, c’est-à-dire des adultes de 65 ans et moins vivants avec des troubles neurocognitifs.
«Nous allons prendre les personnes en perte d’autonomie modérée et les garder pour qu’il y ait un prolongement pour ne pas déménager les personnes d’un endroit à un autre», a précisé Marguerite Blais.
Cette maison des aînés et alternative est un type d’hébergement nouveau genre qui ressemble plutôt à un domicile qu’un milieu hospitalier et qui favorise les contacts humains ainsi qu’un style de vie actif. 10 unités de 12 places chacune seront mises sur pied, chacun des résidents aura accès à sa douche et sa toilette individuelles et partagera une cuisine ainsi qu’un salon avec onze autres résidents.
Chacune des unités sera climatisée, les usagers auront également accès à un jardin extérieur pour faire multiple activité. De plus, un plus grand nombre d’éducateurs spécialisés et de techniciens en loisirs seront sur place pour les accompagner, a assuré la ministre responsable.
«(Il y aura) beaucoup plus de mesures de protection additionnelles, ce n’était pas prévu quand on a conçu les maisons des aînés, mais c’est venu avec la COVID-19», a ajouté Mme Blais.
Un système de ventilation mécanique, un plus grand nombre de toilettes pour le personnel, des vestiaires pour le personnel, des sas pour que le personnel se change entre les unités et des installations mécaniques pour séparer le souillé du propre dans les cuisines seront installés.
Une meilleure qualité de vie pour les aînés
«Chaque année, il y a des enfants (de personnes âgées) qui venaient nous voir parce qu’ils devaient déménager leurs parents dans des résidences et années après année, il n’y avait pas de place dans les Chutes-de-la-Chaudière. Il fallait aller dans Bellechasse, Lévis ou la Beauce, si on veut vraiment respecter les personnes aînées, il faut leur permettre de vivre leurs derniers moments dans leur communauté où ils ont toujours vécu», a partagé Marc Picard.
Selon les instances gouvernementales, ce type d’hébergement et les installations de préventions qui y seront installés seront aussi bénéfiques «pour le personnel qui travaille dans ces milieux, et contribuera d’ailleurs à l’attractivité et à la rétention de cette main-d’œuvre».
Rappelons que cette maison des aînés et alternative figure dans le Plan québécois des infrastructures 2020-2030 comprenant une enveloppe de 309 M$ pour l’ensemble des projets qui s’y trouvent. Ce sont 3 000 nouvelles places que le gouvernement du Québec souhaite créer via les maisons des aînés ou alternatives, dont 2 600 devraient être livrées à la fin 2022.