Ainsi, le port du masque médical en continu, ou d'un masque attesté par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), devient une mesure additionnelle à respecter à l'intérieur pour limiter la propagation du virus et de ses variants, en plus de la distanciation physique et de la présence de barrières physiques.
Notons toutefois que le port du masque en continu ne s’applique pas si la personne travaille seule dans une cabine ou une pièce fermée. De plus, une personne n’est pas obligée de porter son masque en continu pour des raisons de santé (par exemple une personne asthmatique) ou de sécurité (par exemple la présence de buée obstruant la vue pour la conduite d’un véhicule ou la manipulation de machineries), s’il nuit à la communication (par exemple le secteur de la production audiovisuelle ou de l’information, la présentation de nouvelles ou les conférences de presse), à la compréhension ou à l’apprentissage (par exemple en enseignement) et s’il empêche l’exécution des tâches liées à un emploi (par exemple un chanteur ou un musicien d’instrument à vent).
Pour le travail à l'extérieur, le port d'un masque médical ou d'un masque attesté par le BNQ est exigé si des interactions à moins de deux mètres avec des collègues de travail peuvent se produire.
«Cette nouvelle mesure s'inscrit dans un principe de précaution et dans la foulée des initiatives entreprises par la CNESST depuis le début de la pandémie», a expliqué l'organisme gouvernemental, par voie de communiqué.