La compétition de Zone 01 tiendra sa grande finale le 4 juin prochain, au Centre des sciences de Montréal. 16 jeunes de secondaire 1 et 2 du programme de robotique de l’école Guillaume-Couture, du secteur Lauzon, prendront part à cet événement.
Par Charles Leblanc
Le programme de robotique de l’école secondaire existe maintenant depuis six ans et il prend de l’expansion d’année en année. Guillaume-Couture compte maintenant quatre groupes de tous les âges qui travaillent sur plusieurs projets au cours de l’année.
Finale régionale
Les jeunes lévisiens ont encore une fois cette année participé à la compétition Zone 01. Dans le passé, des élèves se sont déjà rendus à des événements internationaux en passant par cette compétition. L’édition 2023 était divisée en quatre défis, Mode survivaliste, Maître draveur, Innovateurs du futur et Robomission, et la finale régionale se tenait à Québec, le 21 avril dernier. L’école Guillaume-Couture a très bien fait en remportant 15 médailles sur une possibilité de 24. Sept de ces équipes se rendront à la finale nationale, à Montréal.
Puisque les défis ne sont pas les mêmes pour tous, les projets varient beaucoup selon les équipes. Dans la section Innovateurs du futur, les adeptes de robotique ont trouvé des solutions à des problèmes existants. Une équipe a conçu un paquebot plus écologique et une autre a amélioré le changement des fusibles sur les poteaux électriques. «Nous avons fait une entrevue avec Hydro-Québec pour connaître le problème», a mentionné l’élève Félix Vanier, démontrant le sérieux de l’épreuve.
Dans les autres catégories, les élèves ont conçu des robots pouvant effectuer une tâche précise en respectant des contraintes prédéterminées. Une équipe a construit un robot pouvant aller placer des câbles et des serveurs sous l’eau (imaginaire). Un autre groupe a travaillé sur un robot pouvant déposer un drapeau sur une île à partir de l’eau.
À la finale nationale, à Montréal, les participants feront face aux mêmes épreuves qu’ils ont réussi lors de la compétition régionale de Québec. Quelques règles surprises supplémentaires seront toutefois annoncées le jour même de la compétition.
Autonomie
Beaucoup de temps et d’efforts ont été investis dans ce projet. Les jeunes ont commencé à travailler sur leur robot au mois de janvier. Les élèves avaient du temps lors des périodes cycles de robotique, mais ils pouvaient aussi avancer leurs projets avant, entre ou après les cours. Le tout dans un environnement qui favorisait le développement de soi.
«Je dirais que c’était un 10 % d’enseignement et un 90 % d’autonomie, d’autoformation et de collaboration», a mentionné Jonathan Auger, responsable du programme.
Selon M. Auger, la clé du succès du programme se trouve dans le fait que les élèves peuvent passer à travers les échecs et les frustrations en classe, pour ensuite faire bonne figure lors des compétitions.