D'abord, le Dr Boileau a souligné que la circulation du virus respiratoire syncytial (VRS), qui explique en grande partie la situation dans les unités et soins intensifs pédiatriques depuis plusieurs semaines, a atteint son pic et est maintenant en diminution.

Toutefois, le virus de l'influenza (grippe) est toutefois en forte progression. La Santé publique craint que la transmission de ce virus sera accrue au cours des prochaines semaines, ce qui «pourrait se refléter en une hausse du nombre d'hospitalisations». De plus, les indicateurs liés à la COVID-19 démontrent une remontée de la transmission depuis environ deux semaines, de même qu'une remontée des hospitalisations qui pourrait se poursuivre.

Pour éviter que des personnes vulnérables contractent ces maladies, le directeur national de santé publique a ainsi demandé aux Québécois de porter un masque dans les lieux achalandés, de garder les bonnes habitudes d'hygiène, comme le lavage des mains, de rester à la maison s'ils sont fiévreux et de porter un masque en présence d'autres personnes en cas de toux, de mal de gorge ou de congestion nasale.

Le Dr Boileau recommande aussi aux citoyens, en cas de symptômes, d'éviter les activités sociales non essentielles et les contacts avec les personnes vulnérables, de privilégier les activités à distance et d'aviser les personnes de son état de santé.

Quant à la situation des jeunes enfants fortement touchés par les complications du VRS et de l'influenza, la Santé publique demande aux familles des bébés de six mois et moins de se faire vacciner contre la grippe (vaccin gratuit cette année à tous les Québécois) et de réduire les contacts avec les personnes qui n'habitent pas sous le même toit que l'enfant.

D'ailleurs, la Santé publique a rappelé que la vaccination est un «moyen efficace de se protéger contre l'influenza et la COVID-19». Ainsi, elle demande aux personnes n'ayant jamais eu la COVID-19 de maintenir leur vaccination à jour.