En 2019, le club avait été contraint de fermer ses portes en raison de la pandémie de COVID-19. Le président du club, Rolland Boivin, et d’autres adeptes de tir se sont réunis pour rouvrir l’Archeguin au début du mois de novembre.
Avant la fermeture, l’organisme était installé au Centre Bruno-Verret de Saint-Étienne, mais la construction récente d’un gymnase à cet endroit les a empêchés d’y reprendre les activités. Ainsi, le groupe s’est tourné vers l’ancien aréna de Saint-Romuald, qui est situé au 265, avenue Taniata.
Actuellement, le club compte un espace de pratique de tir à l’arc, qui est réservé aux plus habitués. Aussi, une formule d’initiation au tir à l’arc est offerte pour les personnes qui en sont à leurs débuts.
«On est vraiment ouverts pour toutes les personnes intéressées. Nos formules sont disponibles pour tous les types de tireurs», a mentionné Rolland Boivin.
Des débuts modestes
Même si les membres sont très «contents et excités» de cette récente réouverture, Rolland Boivin avoue qu’ils doivent «faire face à certaines difficultés». Effectivement, la réponse du public jusqu’à maintenant est plutôt «faible».
«C’est plutôt tranquille, il n’y a pas énormément de personnes qui viennent nous voir. C’est l’aspect plus difficile. Les gens ne nous connaissent pas vraiment bien encore, alors ça prend un certain moment pour se remettre en marche», a expliqué le président du Club de tir à l’arc l’Archeguin.
D’ailleurs, ce dernier admet aussi que le club vise à se tourner vers un aspect publicitaire plus complet éventuellement pour faire connaître leurs services à une plus grande partie de la population.
«C’est certain que c’est plus difficile présentement. En même temps, nous n’avons qu’une page Facebook au nom du club et c’est tout en ce qui concerne la publicité. Alors, on veut vraiment développer cet aspect dans les prochains mois pour nous faire connaître. On ne sait pas encore comment exactement, mais c’est l’un de nos objectifs pour la suite», a indiqué Rolland Boivin.
Parmi les autres objectifs des prochains mois, le club aimerait être en mesure d’offrir plus de disponibilités aux personnes intéressées.
«On a seulement une soirée par semaine de disponible jusqu’à maintenant et c’est les vendredis en soirée. Le local est très dispendieux et c’est un peu ce qui nous bloque. C’est une autre raison pour laquelle c’est plus difficile au départ, mais nous sommes très confiants que ça va finir par se replacer rapidement et gagner en popularité», a conclu Rolland Boivin.