Investir dans l'automatisation
C’est l’entreprise LabCo de Saint-Lambert-de-Lauzon qui était l’hôte de la première annonce. Spécialisée dans la fabrication d’escaliers en bois, Composantes Lab-Co a pu bénéficier d’un investissement de 3 012 230$ pour son projet de construction d’une nouvelle usine dans le parc industriel de Saint-Lambert-de-Lauzon ainsi que pour l’acquisition de nouveaux équipements.
La nouvelle usine de 25 000 pieds carrés est en fonction officiellement depuis les dernières vacances de la construction. Au total, il s’agit d’un projet de 4,72 M$ pour l’entreprise familiale qui a été fondée en 1986. Celle-ci a désormais était reprise par les quatre enfants des propriétaires fondateurs.
«Notre objectif avec cette nouvelle usine, c’est de produire plus avec le même nombre de personnel. Nous avons acquis de nouvelles technologies qui nous permettent d’atteindre notre objectif. Pour pouvoir se démarquer, il faut s’automatiser donc c’est pour ça qu’on a fait ce projet-là, pour garder notre position stratégique dans le marché», a indiqué Pierre-Luc Couture, président de Composantes LabCo.
L’aide gouvernementale octroyée à ce projet provient d’un prêt de plus de 1,4 M$ du programme ESSOR, un prêt de plus de 1,3 M$ des fonds propres d’Investissement Québec ainsi qu’une subvention maximale de 226 580$ par l’entremise du Programme Innovation Bois du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.
La deuxième entreprise à avoir reçu une aide financière de la part du gouvernement est DK-Spec, une entreprise lévisienne spécialisée dans la conception et la fabrication d’outils de coupe et d’équipements destinés à l’industrie de la transformation du bois.
C’est un montant de plus de 7,2 M$ qui a été octroyé à la PME pour l’aider à moderniser et robotiser son usine dans le but d’accroître sa productivité et ses ventes. De ce montant, ce sont plus de 1,3 M$ qui proviennent de prêts du programme ESSOR alors que le 5,85 M$ restant est un soutien financier des fonds propres d’Investissement Québec.
«Je pense qu’on est un exemple de manufacturier qui peut faire ses propres produits au Québec par l’innovation, la recherche et le développement, par l’automatisation et la main-d’œuvre qualifiée. C’est beau avoir des machines, si on n’a pas de personnel pour les opérer et les développer [ça ne fonctionne pas]», a souligné Tom Levasseur, vice-président de Dk-Spec.
Virée lévisienne
En plus d’aller réaliser ses deux annonces chez des entreprises de la Chaudière-Appalaches, la ministre Fréchette en a profité pour viser deux autres entreprises de Lévis, soit le chantier maritime Davie ainsi que l’entreprise QScale.
Au chantier Davie, Christine Fréchette a pu visiter le bateau Asterix en plus d’aborder les projets qui sont à venir pour l’entreprise ainsi que le développement de celle-ci.
«On a déjà investi grandement au chantier maritime et on va continuer d’être à leur côté pour assurer leur pleine expansion. Il y a un immense potentiel et le positionnement stratégique qu’on peut occuper est particulièrement intéressant», a ajouté Christine Fréchette.
Du côté de QScale, située dans la circonscription des Chutes-de-la-Chaudières, c’est la députée du secteur, Martine Biron, qui y a invité Mme Fréchette.
«Je voulais que la ministre de l’Économie vienne les rencontrer pour voir ce qu'ils font, qu'elle apprenne à les connaître parce que je pense qu’ils peuvent faire rayonner le Québec ici et à l’étranger. [La visite] s’inscrit dans une perspective d’économie circulaire et c’est vraiment un axe très important pour notre gouvernement», a conclu Martine Biron.