Tenu pour la première fois en 2007, le Défi-vélo de la Maison des greffés Lina-Cyr est né de la volonté de deux greffés, Serge Trépanier et Patrice Dionne. Il représente la source de financement principal de la maison qui a pour but d’héberger et de venir en aide aux personnes provenant des régions du Québec qui sont en attente d’une greffe ou qui ont reçu une greffe. Un tel événement a pour but d’amasser des fonds pour soutenir les activités et les opérations quotidiennes de l’organisme, tout en sensibilisant la population au don d’organes et en promouvant l’activité physique.
«Un succès sur toute la ligne»
Cette année, les 12 et 13 juillet derniers, plusieurs dizaines de personnes participaient à l’événement. Le départ étant donné le 12 juillet dès 7h30 à Beloeil, les participants ont d’abord fait des arrêts à Saint-Hyacinthe, Saint-Simon-de-Bagot, Saint-Germain-de-Grantham, Sainte-Clothilde-de-Horton, pour s’arrêter à Victoriaville. Lors de la deuxième journée, ils ont traversé Plessisville et Dosquet, avant d’arriver à Lévis. C’est un bilan «très positif» que l’organisation fait de cette édition, et ce, malgré un événement de dernière minute empêchant l’un des porte-paroles, Patrice Dionne, d’y prendre part.
«Cette année, on était censé être deux porte-paroles, mais son état de santé ne lui a pas permis de participer. C’était quand même la première fois en 18 ans qu’il ne le faisait pas. […] Malgré tout, ça a été un succès sur toute la ligne! En toute transparence, avant cela, le défi a déjà été beaucoup plus prestigieux. Avant la pandémie, il y a déjà eu plus de 180 cyclistes et plus de 200 000 $ amassés. Depuis le retour de l’événement, il y a eu 38 cyclistes la première année et environ 50 la deuxième année. Cette année, il y en a eu 67, donc on continue de monter. On avait un objectif de 150 000 $ qu’on a atteint et dépassé puisque nous avons eu 163 000 $ au total. Nous sommes très contents de cette édition honnêtement», a indiqué Marc-André Parent, porte-parole de l’événement, qui en était à une première édition dans ce rôle.
«Synonyme de solidarité et de résilience»
Greffé du cœur à 28 ans, en 2021, en plein milieu de la pandémie de la COVID-19, Marc-André Parent avoue qu’il s’implique dorénavant pour soutenir ceux qui l’ont soutenu dans son parcours.
«Honnêtement, s’il n’y avait pas la Maison des greffés Lina-Cyr, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Je me serais probablement retrouvé seul à l’hôpital. La maison a été la solution, alors que toute ma famille a pu être hébergée. C’est donc très important de maintenir les activités parce que ça offre un excellent accompagnement dans un environnement très sécuritaire. C’est comme une grande famille puisque nous passons tous par les mêmes étapes, sans être rendus à la même place, donc c’est rassurant», a mentionné le greffé du cœur originaire de Sherbrooke, quant à l’importance d’un tel événement dans la communauté.
En concluant, Marc-André Parent a avoué que les ambitions pour l’année prochaine «seront revues à la hausse» en raison de la croissance en popularité de l’événement. L’organisation espère déjà voir plus de participants pour éventuellement en compter plus de 150.
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