C’est à Saint-Anselme qu’Alexandre Hébert a fait ses débuts dans le soccer, de façon entièrement récréative. Piqué par ce sport, il a ensuite fait ses débuts officiellement à Lévis, où il a tranquillement monté les échelons. Cette année, ce dernier n’en sera pas à sa première expérience loin de sa terre natale, lui qui a déjà pratiqué son sport auparavant ailleurs sur la planète.
Effectivement, après son secondaire, à 18 ans, il a reçu une offre pour se rendre en Espagne, où il a joué avec le FC Malaga City Academy pendant une année. Après cette saison, il s’est rendu aux États-Unis, plus précisément au Minnesota, pour évoluer dans la deuxième ligue de la USL avec Rochester FC. L’année dernière, il est aussi allé faire un camp d’entraînement de soccer en Belgique.
«Je suis très fier de moi et de mon parcours. D’évoluer dans des ligues internationales et d’avoir la chance de jouer aux États-Unis, en Belgique et en Espagne, c’est gros. Il y a peu de gens qui changent de pays pour poursuivre leurs rêves, donc c’est sur que j’en suis très fier parce que ce n’est pas facile tout le temps, mais je persévère», a indiqué Hébert, qui est représenté par l’agence Generational Agency.
Cette année, il se rendra aux Pays-Bas pour tenter de continuer à se développer et il tentera de monter tranquillement de niveau dans les différentes ligues.
«Je vais signer en quatrième division aux Pays-Bas, mais en même temps, je vais faire des essais avec plusieurs clubs différents. Donc, les chances que je joue toute la saison aux Pays-Bas sont plutôt basses puisque le but est de me faire signer à un autre niveau encore plus haut prochainement», a expliqué le joueur de soccer originaire de la région.
Un rêve parfois difficile
Malgré son amour pour le soccer, Alexandre Hébert avoue «qu’il est difficile par moment d’évoluer loin de chez lui et de ses proches».
«Honnêtement, oui, ça peut être vraiment dur sur le mental. On s’entend qu’il y a des moments où je suis au plus bas mentalement. Ce qui est le plus difficile, c’est d’être loin des gens que tu aimes, mais je leur parle régulièrement et je me rappelle mes objectifs en jouant à l’étranger et ça se replace», a expliqué celui qui voue une grande reconnaissance envers ses parents puisque c’est grâce à eux qu’il est rendu où il est aujourd’hui selon ses dires.
Même s’il tente de rester dans le moment présent et de connaître une grande saison, Alexandre Hébert rêve toujours à ses plus grands objectifs dans son sport, soit «d’évoluer au plus haut niveau».
«Cette saison, je vise à connaître un bon début de saison en Europe pour signer rapidement dans un gros club et par la suite continuer à monter les échelons. C’est certain que j’ai toujours le rêve de compétitionner un jour dans les grosses compétitions et les grandes ligues européennes. Puis, si un jour je peux jouer pour Équipe Canada, ce serait mon plus grand accomplissement», a conclu Alexandre Hébert.