«Pour nous, l'accroissement des investissements dans le réseau public de la santé et des services sociaux, dans les établissements publics, est primordial, a plaidé Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN. Non seulement il faut investir en santé et services sociaux afin de couvrir, minimalement, les "coûts de système", seul moyen d'éviter l'austérité, mais il faut aussi dégager des sommes pour répondre à de nombreux besoins.»
La FSSS-CSN espère notamment que les mesures suivantes soient incluses dans le budget :
- Accroissement du budget des établissements publics au-delà des «coûts de système»;
- Réinvestissement dans les soins à domicile publics et les soins de santé communautaires;
- Augmentation des investissements dans la prévention de la maladie;
- «Pour réparer une partie du filet social», augmentation du financement des organismes communautaires autonomes;
- Accroissement des budgets dédiés au secteur préhospitalier afin d'augmenter le nombre de paramédics sur la route ainsi qu'accroître leur autonomie afin de rendre la profession attractive;
- Financement «adéquat» du réseau public pour l'hébergement des personnes âgées qui ne peuvent demeurer à la maison;
- Accélération du développement du réseau des CPE;
- Soutien envers les familles d'accueil qui reçoivent des jeunes de la DPJ ou des adultes vivant avec une déficience intellectuelle et physique.