Situé au 1137, chemin Industriel dans le secteur Saint-Nicolas, le nouvel édifice est le fruit d’un investissement de 4,1 M$. Quatre fois plus grand que l’ancienne installation, le bâtiment est séparé en deux zones comprenant une zone publique pour l’accueil des citoyens qui souhaitent adopter ou mettre un animal en adoption et une zone privée incluant l’hébergement.
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, était présent pour le lancement des locaux et a souligné l’implication de la Ville dans ce dossier «Des investissements de 4 M$, il faut vraiment que le milieu soit là et qu’il insiste. Ce ne sont pas des projets faciles à faire passer dans un conseil municipal. Règle générale, quand les efforts sont là, les villes suivent.»
Ce sont 20 chiens ainsi qu’une centaine de chats qui peuvent être accueillis dans les nouveaux locaux. Depuis sa mise en fonction il y a quelques semaines déjà, la SPA de Lévis héberge une cinquantaine de chats et quelques chiens. Rappelons que depuis quelques mois, la SPA de Lévis était plutôt à l’étroit dans ses anciens locaux, ne pouvant plus accueillir de nouveaux animaux durant certaines périodes.
Trois chatteries interactives, trois enclos extérieurs pour les chiens, une salle d’isolement pour les animaux malades et une zone vétérinaire comprenant une salle de radiographies et une salle d’interventions chirurgicales mineures et majeures sont également incorporés dans l’établissement.
La SPA de Lévis a également bénéficié d’un investissement de 115 000$ pour l’amélioration des infrastructures vétérinaires. Une machine à rayons X, des équipements permettant la prise en charge des soins courants et des interventions chirurgicales et des équipements pour les soins de dentisterie ont été ajoutés grâce à ce financement.
Un refuge éthique
Afin d’assurer une gestion animalière plus éthique, la Ville de Lévis a dû procéder à une évaluation comparative auprès des 10 plus grandes villes du Québec. Maintenant que ses installations sont complétées et fonctionnelles, la SPA Ville de Lévis tend à devenir un modèle dans la gestion animalière alors que plusieurs refuges et services de protection pour animaux ont déjà approché l’organisation pour mieux comprendre le partenariat dont ils bénéficient avec la Ville de Lévis.
«On a eu des demandes au niveau de visites. Que ce soit Saguenay, Arthabaska, Québec, les gens veulent voir où on a poussé le projet au maximum. Nous on s’est inspiré de la SPCA de Roussillon qui est sur la Rive-Sud de Montréal. […] On a été invité également comme panéliste, le 11 avril prochain, avec le MAPAQ pour donner une présentation sur l’histoire de succès entre la SPA et la Ville de Lévis», a indiqué Alexandre Arcand-Langlois, directeur général de la SPA Ville de Lévis.
Dû à son côté éthique, la SPA de Lévis prend en charge les animaux de compagnie, chats, chiens, oiseaux, lapins, rongeurs, chinchilla, qui sont trouvés errants ou abandonnés par des résidents de Lévis. Alexandre Arcand-Langlois souligne que le taux d’euthanasie dans l’organisation lévisienne se chiffre à environ 1 % alors que la moyenne pour un refuge éthique au Québec est plutôt à 8 %.