«C’est un beau programme qui ne s’adresse pas seulement aux fervents de la musique classique. Tout le monde pourra y trouver son compte. Ça va vraiment être une belle soirée», souligne Chantal Vallières, directrice générale de PCNCA.
Projet initié par son organisme, Chantal Vallières se dit très contente de l’engouement de l’OSLévis pour ce projet qui a été initié dans le but de faire découvrir PCNCA davantage aux gens de la Chaudière-Appalaches et d’amasser des fonds pour l’organisme.
Couvrant les larges territoires de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, la directrice générale déplore le fait qu’il peut être difficile de rejoindre toutes les personnes qui pourraient avoir accès à leurs services. Elle souligne toutefois que de plus en plus d’activités et d’efforts seront faits du côté de PCNCA afin d’être présent en Chaudière-Appalaches.
«Chaudière-Appalaches c’est grand, c’est plus rural, c’est plus difficile d’atteindre les gens qui sont atteints du Parkinson comme ils sont dispersés. Nous avions vraiment le souci de développer une activité dans la région. Nous sommes très contents de pouvoir développer quelque chose à Lévis qui, on l’espère, va devenir une tradition», explique Chantal Vallières.
Une maladie peu connue
Impliquée pour la cause, Luce Fecteau, courtière immobilière Royal LePage à Lévis, a répondu à l’appel afin d’être présidente d’honneur de l’événement. Comme son père a été atteint du Parkinson, la cause la touche personnellement et elle souhaite faire connaître davantage la maladie au public. Son désir est aussi de sensibiliser la population touchée par la maladie «à aller voir les ressources et à aller vers les organismes pour ne pas qu’ils soient laissés seuls».
PCNCA compte plus de 1 000 membres. L’organisme vient en aide aux personnes atteintes de la maladie du Parkinson et à l’entourage de celles-ci par le biais de multiples services comme des rencontres psychosociales, de l’information et des activités sociales et sportives.
Bien que la moyenne d’âge soit de 65 ans pour les gens qui reçoivent un diagnostic de Parkinson, la maladie touche de plus en plus de gens plus jeunes, «dans la cinquantaine et même avant», déplorent Luce Fecteau et Chantal Vallières.
Maladie chronique qui est évolutive, le Parkinson touche la motricité. Symptôme le plus connu, cette dernière peut entraîner des tremblements, mais aussi de la rigidité et de la lenteur dans les mouvements. D’autres symptômes non moteurs peuvent être la dépression, l’anxiété, la constipation et les troubles cognitifs. La perte de l’odorat peut aussi être un signe précurseur de la maladie.
«Il n’y a pas de traitements pour la maladie. Il est vraiment temps qu’on trouve la cause, parce qu’on ne la connaît pas encore. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y a plusieurs causes. Il y a un peu de génétique, il y a assurément une cause environnementale, mais on ne sait pas laquelle, il y a aussi le vieillissement normal. Ce sont quelques facteurs qui interagissent, mais on n’est pas capable de cibler le pourquoi», explique Chantal Vallières.
Bien qu’il n’y ait pas de traitement pour le Parkinson, il existe de la médication et des thérapies qui aident à réduire les symptômes, mais les effets ne sont pas toujours durables sur une longue période, indique Chantal Vallières. Elle ajoute qu’il «reste du chemin à faire» au niveau de la recherche afin de finalement découvrir les dessous de la maladie.
Pour plus d’information ou pour l’achat de billets, consultez le pcnca.ca/concert-benefice/.