Ces derniers dénonçaient l’urgence d’un réinvestissement dans le secteur de la défense des droits. Les représentants déplorent que le secteur communautaire de la défense collective des droits souffre d’un sous-financement «chronique».
«Les groupes de défense des droits ne font pas qu’accompagner les personnes et offrir de nombreux services à la population, ils prennent la parole pour celles et ceux qui n’ont pas voix au chapitre, a expliqué Vania Wright-Larin du Regroupement d’éducation populaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12). Les conséquences sont là, on perd de l’expertise, on doit couper des postes, on coupe dans les activités et on n’arrive plus à répondre aux demandes d’aide qui sont en constante augmentation depuis plusieurs années.»
Ainsi, le regroupement demande à la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, de trouver une voie de passage afin de débloquer des fonds d’urgence pour freiner l’appauvrissement des organismes de défense des droits ainsi que de mettre en place un plan et des demandes dans le prochain budget du gouvernement provincial «pour amorcer un vrai rattrapage dans notre financement à la mission».