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Dîner avec les membres de la communauté d'affaires

Nouveau plaidoyer de Drainville pour un nouveau lien interrives

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De passage devant les membres de la CCIGL, Bernard Drainville a livré une nouvelle profession de foi au troisième lien. Photo : Érick Deschênes

25 mars 2024 03:20

Le député de Lévis ainsi que ministre de l’Éducation et ministre responsable de la Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville, était l’invité de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) pour l’un de ses rendez-vous politique, le 25 mars. À cette occasion, l’élu caquiste a une nouvelle fois défendu avec ferveur l’importance de construire un nouveau lien interrives entre Lévis et Québec.

Lors de la portion questions-réponses de l’activité, la présidente-directrice générale de la CCIGL, Marie-Josée Morency, a rapidement interrogé le ministre caquiste sur le futur de ce projet désiré depuis des années par son organisation.

«Même après l’annonce l’an dernier de l’abandon du projet, les députés caquistes de la Chaudière-Appalaches ont travaillé à l’interne pour rappeler la pertinence du projet. Ça nous prend un nouveau lien. On ne peut pas juste laisser tomber le projet sur lequel on s’est engagé. Quand le premier ministre l’a réactivé, on était très heureux. Maintenant, il faut s’assurer que la Caisse de dépôt et placement dépose un projet de lien interrives qui réponde à nos besoins. […] On a fait savoir à la Caisse qu’on en a besoin. On en a besoin en raison du vieillissement des ponts actuels, pour la mobilité et la fluidité autoroutière ainsi que pour le transport des marchandises», a alors répondu Bernard Drainville.

Admettant que la construction «d’un nouveau lien à l’est était un défi exigeant», le député de Lévis a soutenu qu’il ne s’agissait pas «d’une raison pour reculer». Quelques instants plus tard, le ministre responsable de la Chaudière-Appalaches a ensuite indiqué que CDPQ Infra «allait déposer un projet de lien entre les deux rives», à la fin de son mandat d’analyse sur les enjeux de mobilité dans la grande région de Québec en juin.

«Ça fait partie de leur mandat. C’est très clair dans les discussions que nous avons eu avec les gens de la Caisse qu’ils ont l’intention de proposer un projet de lien interrives. Le besoin (pour un nouveau lien) est là. Je suis convaincu et converti», a renchéri M. Drainville ensuite en mêlée de presse, estimant qu’il ne présumait pas du résultat de l’analyse de CDPQ Infra.

 Maintenir l’équilibre

 En plus d’aborder le troisième lien, Bernard Drainville a profité de l’occasion pour vanter son bilan depuis son élection à titre de député de Lévis, en octobre 2022. Il s’est alors réjoui des annonces d’investissement à la Davie, pour l’agrandissement du Vieux Bureau de Poste de Saint-Romuald, les voies réservées sur le boulevard Guillaume-Couture et pour la construction d’un stationnement souterrain près de l’Hôtel-Dieu de Lévis.

En ce qui a trait à la santé, l’élu caquiste était également bien heureux de rappeler l’inauguration du pavillon pour l’enseignement de la médecine à proximité de l’Hôtel-Dieu de Lévis, ses efforts toujours en cours pour concrétiser la modernisation des blocs opératoires de l’hôpital lévisien ainsi la création prochaine d’une «première maison des aînés privées» avec l’investissement consenti pour construire un nouvel édifice pour accueillir les résidents du Centre d’accueil Saint-Joseph.

Quant à l’économie régionale, Bernard Drainville a partagé sa conviction que la zone économique métropolitaine (ZEM) était sur la bonne voie, malgré un maigre investissement d’environ 9 M$ dans le projet annoncé dans le plus récent budget provincial. Du même souffle, il a argué que la décision de Québec d’acheter les terres de Rabaska, en vue notamment de permettre à la Ville de créer son parc industriel Lévis-Est, était un bel exemple de l’équilibre atteint par Lévis entre la place accordée à l’humain et à la qualité de vie ainsi que le développement économique.

«Avec cette acquisition, il y a un équilibre. Environ 40 % du site est retourné en zone verte, à des fins agricoles. L’agroalimentaire demeure un secteur économique important en Chaudière-Appalaches. Je pense que ça envoie un beau message de diversification économique», a conclu M. Drainville.

 Lehouillier heureux

 Également fervent défenseur du projet de troisième lien, Gilles Lehouillier était bien content d’avoir entendu les propos de Bernard Drainville lors du dîner-conférence de la CCIGL.

«Ce que M. Drainville a confirmé, c’est ce qu’on savait déjà. Toute la députation de la Chaudière-Appalaches est en faveur d’un nouveau lien autoroutier entre les deux rives. Le caucus caquiste Chaudière-Appalaches/Capitale-Nationale continue de se battre pour ce projet et je suis convaincu que le projet a été réactivé grâce à ses membres. Je suis confiant que CDPQ Infra arrive à la conclusion qu’un nouveau lien interrives autoroutier est nécessaire. Si CDPQ Infra ne propose qu’un troisième lien uniquement dédié au transport collectif, le gouvernement doit l’ignorer et aille de l’avant avec un troisième lien autoroutier», a martelé M. Lehouillier.

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