Lors des assemblées générales tenues du 20 au 23 décembre, 98,1 % des syndiqués qui se sont exprimés ont refusé l'entente (taux de participation de 87 %).

Le syndicat a expliqué que «l'insuffisance des augmentations salariales, en lien avec le coût de la vie et la stagnation de la rémunération des années précédentes, en est la raison principale».

Si Air Transat et le SCFP reprenaient les négociations dès aujourd'hui, le syndicat a fait savoir qu'il «sera toujours possible que le syndicat dépose un avis de grève vu l'insatisfaction particulièrement élevée des membres». Le tout entraînerait l'annulation de tous les vols.

«Les agents de bord d'Air Transat nous ont dit clairement que cette entente ne serait pas parvenue à réduire la souffrance et l'insécurité financière qu'ils et elles vivent quotidiennement. Nous retournons sans délai à la table de négociation afin de conclure une entente qui correspondra à leurs besoins. Il faut se rappeler aussi qu'ils et elles sont les plus performants de l'industrie», a argué Dominic Levasseur, président de la composante Air Transat du SCFP.

Rappelons que la convention collective de ces agents de bord basés aux aéroports de Montréal (YUL) et de Toronto (YYZ) est arrivée à échéance le 31 octobre 2022. Le 27 novembre dernier, les agents de bord membres du SCFP se sont dotés d'un mandat de grève à la quasi-unanimité, soit par un vote à 99,8 % lors d'assemblées générales.