Le troisième lien continue d’entretenir les débats
Le projet de troisième lien est encore au cœur de l’actualité québécoise. En juin, la Caisse de dépôt et placement du Québec Infra dépose son rapport sur la mobilité dans la région de la Capitale-Nationale. Le projet proposé, qui est évalué à environ 15,5 G$, comprend réseau structurant de tramway, réseau de service rapide par bus (SRB) et améliorations du réseau d’autobus, mais pas de lien interrives routier. En octobre, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, annonce le lancement d’un appel d’intérêt international pour le projet de troisième lien pour assurer la sécurité économique de l’est du Québec par l’implantation d’un nouveau lien interrives permettant le transport des biens et des marchandises et pour offrir une meilleure circulation routière en limitant l’impact environnemental. La signature d’un contrat est prévue en 2027. En novembre, le ministère des Transports et de la Mobilité durable précise que les travaux pourraient se terminer entre 2034 et 2035.
Dévoilement de la Stratégie lévisienne de sécurité routière
En avril, la Ville de Lévis dévoile ses priorités pour la création de sa Stratégie de sécurité routière. Les axes prioritaires identifiés sont le partage de la route entre les différents modes de transport, la gestion de la vitesse et la fluidité des réseaux. En septembre, la Ville annonce son premier plan d’action en ce qui a trait à la sécurité routière. Les actions à concrétiser sont la réalisation d’un inventaire des sites accidentogènes, la révision du réseau de camionnage ainsi que la bonification des aménagements piétons et cyclistes. Il est ici question d’un montant de 1,5 M$ par année pour ces actions.
Reprise des travaux sur Guillaume-Couture
Les travaux d’aménagement de voies réservées sur le boulevard Guillaume-Couture reprennent au mois d’avril pour les secteurs Saint-Romuald (chemin du Sault à la rue de Mercure) et Lévis (route du Président-Kennedy au boulevard Alphonse-Desjardins). En 2024, ce sont des travaux de finalisation qui sont faits du côté sud, mais l’essentiel des travaux est concentré du côté nord. La pause hivernale est annoncée début décembre et les chantiers reprendront en avril 2025. Ce devrait être la dernière année du projet dans le secteur Saint-Romuald, tandis que pour le secteur Desjardins, la phase 1 sera finalisée. La phase 2 des travaux débutera à ce moment entre le boulevard Alphonse-Desjardins et la rue Saint-Omer et se poursuivra jusqu’en 2027.
10 ans de chantiers pour la mobilité
Toujours en avril, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, annonce que les 10 prochaines années seront marquées par 10 nouveaux chantiers pour la mobilité sur le territoire lévisien. Le premier projet annoncé vise à poursuivre l’élargissement et l’aménagement de l’artère du boulevard Guillaume-Couture entre la rue Charles-Rodrigue et la route du Président-Kennedy. On parle aussi de la route des Rivières afin de la transformer en boulevard urbain comme Guillaume-Couture, du réaménagement de la route Marie-Victorin et du possible accueil, en 2025, du service de vélopartage àVélo.
Modifications de la STLévis qui suscitent l’incompréhension
La Société de transport de Lévis (STLévis) annonce, en mai, qu’elle retire les parcours de bus Express en direction de la colline parlementaire dès le mois de juillet. Ils sont remplacés par deux nouveaux parcours dans Saint-Nicolas et Saint-Rédempteur (parcours 23 et 24), en direction de l’Université Laval. En juin, lors de l’assemblée ordinaire publique du conseil d’administration de la STLévis, une trentaine de citoyens mécontents viennent présenter leurs arguments. Ils déplorent que les études sur l’achalandage sont «fausses» et présentent une pétition de plus de 300 signatures.
Lévis a gain de cause pour la taxe sur l’immatriculation
Le maire de Lévis annonce, en mai, que la Ville «entreprend une bataille» contre le gouvernement Legault lié au «partage inéquitable de la taxe sur l’immatriculation». Effectivement, sur les 30 $ que les automobilistes lévisiens paient annuellement, la moitié va à Lévis, tandis que l’autre revient au Réseau de transport de la Capitale. On parle ici de pertes d’environ 26 M$ depuis 1992 pour la STLévis. En octobre, la ministre des Transports et de la Mobilité durable confirme que l’intégralité de la taxe sera finalement versée à Lévis à partir de 2025. La STLévis veut investir une partie de ce montant dans le renouvellement et la modernisation de son parc d’autobus vers la motorisation électrique et l’implantation de technologies de transport intelligent.
Le gouvernement fédéral met la main sur le pont de Québec
En mai, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, est de passage dans la Capitale-Nationale afin de confirmer une entente avec la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN), propriétaire du pont de Québec, pour le rachat de ce dernier par le gouvernement fédéral. Le montant total est estimé à 1 G$ provenant à 60 % du fédéral, à 25 % du gouvernement québécois pour l’entretien du tablier et à 15 % du CN. En novembre, le gouvernement fédéral confirme officiellement la signature de l’entente. La société d’État fédérale Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) assumera toutes les responsabilités en tant que propriétaire de l’infrastructure et sera responsable de la mise en œuvre du plan de réhabilitation du pont. Le CN demeure responsable du corridor ferroviaire et le gouvernement du Québec est responsable du corridor routier et de la piste cyclable. Pour repeindre le lien entièrement, on parle d’un délai de 15 à 25 ans.