«Je suis bien heureux de visiter le chantier de ce magnifique projet pour notre ville. Avec un coût de 72 M$, on est dans la cible de plus ou moins 2 à 3 % d’écart avec le montant fixé lors du lancement du projet à la fin 2021 (NDLR : 69 M$). Il était temps que nous ayons une centrale de police. Nos deux postes de police étaient vétustes. On a la meilleure des solutions. On va avoir la centrale de police et la cour municipale dans les plus modernes du Québec», s’est d’entrée de jeu réjoui le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.
Au moment d’écrire ces lignes, les quelque 70 ouvriers actifs sur le chantier œuvrent principalement à la finition de l’intérieur du bâtiment, les travaux sur l’enveloppe extérieure étant en grande majorité complétés. La Ville de Lévis prévoit toujours que le bâtiment sera livré à l’automne prochain. La nouvelle centrale de police et maison de justice de proximité a une superficie de 14 500 mètres carrés et comprend cinq étages, dont deux étages souterrains.
Ces étages souterrains abriteront majoritairement les activités des patrouilleurs du SPVL. Les quelque 90 véhicules de fonction du corps policier seront garés dans cette zone, à l’abri des intempéries. De plus, les vestiaires des agents, la salle de breffage ainsi qu’une salle de tir se trouveront dans les étages souterrains.
Une partie de l'un des étages souterrains.
La future salle de tir des policiers.
«Notre but, c’était de maximiser les déplacements dans l’édifice de nos agents. Ils n’auront donc pas à marcher longtemps avant d’arriver à leur véhicule. Également, ce sera un avantage opérationnel pour nous de pouvoir garer nos véhicules à l’intérieur, que ce soit pour éviter de perdre du temps avec le déneigement ou pour protéger les équipements électroniques qui se trouvent dans nos voitures. Quant à la salle de tir, elle nous permettra d’économiser du temps. Présentement, nos policiers doivent se rendre à Québec pour se pratiquer», a illustré François Dubé, le directeur du SPVL.
Être plus efficace
Pour sa part, le rez-de-chaussée sera principalement une zone d’accueil pour les visiteurs du nouveau complexe. D’ailleurs, en plus des stationnements souterrains regroupant une centaine de cases, des stationnements extérieurs réuniront 250 cases pour le public et les employés de la Ville. Notons que ces derniers auront accès à un stationnement sécurisé.
Le premier étage de l’édifice sera réservé au SPVL. Les bureaux des dirigeants du corps policier s’y retrouveront ainsi que ceux des enquêteurs.
En ce qui a trait à la Cour municipale de Lévis et aux affaires juridiques de la Ville de Lévis, leurs employés occuperont le deuxième étage. En plus de bureaux pour les juristes, les deux nouvelles salles d’audience de la cour municipale, l’une de 30 places et l’autre de 50 places, s’y trouveront.
L'une des futures salles d'audience.
«La nouvelle centrale de police et maison de justice de proximité nous permettra de nous rapprocher des axes routiers structurants de Lévis ainsi que du réseau de transport en commun. De plus, avec la centralisation de nos activités judiciaires, ainsi que la numérisation des dossiers de la Cour municipale ainsi que du SPVL, on obtiendra un gain en efficience concret», a expliqué Simon Roberge-Vallières, le directeur par intérim des affaires juridiques de la Ville de Lévis, sur l’importance de la construction de l’édifice.
Notons finalement que le directeur du SPVL a indiqué lors de la visite que le corps policier voulait ouvrir un point de service dans l'est pour permettre aux citoyens de rencontrer les policiers plus près de chez eux. Quant à l'avenir de l'actuel poste du SPVL de Saint-Romuald, situé juste à côté de la nouvelle centrale de police, l'avenir de cet édifice est actuellement étudié à l'occasion de l'analyse menée actuellement sur l'ensemble du parc immobilier de la Ville de Lévis pour déterminer ses bâtiments excédentaires.