«C’est une personne qu’on trouvait fascinante, un écrivain mythique et dont son existence découle d’un fait méconnu qui est l’immigration canadienne-française en Nouvelle-Angleterre. Il y a eu un mouvement de masse de personnes du Québec au 19e siècle. Il y avait une grande situation de pauvreté au Canada et les entreprises américaines ont appelé du renfort ouvrier. Le père de Jack Kerouac venait du Bas-Saint-Laurent. Jack Kerouac est né aux États-Unis et est devenu un écrivain célèbre de sa génération», explique Mélissa Simard, directrice générale de la MNLF.
Ayant pour mission de mettre en mémoire le patrimoine immatériel et la littérature, la MNLF a décidé de faire un croisement entre la route 173 et Jack Kerouac pour donner lieu à une exposition mettant en valeur des écrivains et artistes d’ici.
Une exposition collective
Route 173 met de l’avant le travail de six artistes, soit Isabelle Lapointe, le duo composé de Basile Leblond-Crépin et Izabelle Desroches, Stéphanie Pelletier et les Lévisiens Gabriel Samson I et Mélissa Verreault.
Mettant de l’avant la littérature sous diverses formes, chaque artiste a exploité son histoire à sa manière. De son côté, Gabriel Samson I a collaboré avec Mélanie Robinson pour réaliser un modèle réduit de ciné-parc dans lequel un film d’une prestation de l’artiste sera projeté. Mélissa Verreault est quant à elle aller rechercher des impressions d’extrait d’un de ses romans accompagnés de dessin numérique abordant le déménagement, le poids du voyage et plus encore.
Chacun des autres artistes a aussi développé la thématique à sa manière allant du collage poétique jusqu’au conte.
Troisième exposition majeure pour la MNLF, cette dernière sera accessible au public jusqu’au 29 septembre. Par la suite, elle sera ouverte pour des groupes, entre autres scolaires, avant de laisser la place en juin prochain à une nouvelle exposition.