dimanche 15 septembre 2024
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Bryan Adams et Jonathan Roy

Une troisième soirée chaude et bondée pour Festivent

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Photos et vidéo : Gilles Boutin

03 août 2024 07:33

C’était devant un parc Champigny remplit de festivaliers que Bryan Adams est monté sur scène, le 2 août. En effet, celui qui a été le premier artiste à jouer à guichet fermé dans l’histoire du Festivent lors de son passage à pareille date en 2018 a offert une performance digne de sa réputation à la foule qui n’avait vraisemblablement pas envie de rater ce spectacle.

L’Ontarien a offert le meilleur de son répertoire en ouvrant avec la chanson Kick Ass suivie de la populaire Can’t Stop This Thing We Started avant d’enchaîner avec Somebody où les nombreux festivaliers l’ont accompagné en chantant et en dansant. S’en ai suivi par la balade Please Forgive Me où les mains se sont balancées dans les airs au sein de la foule.

Après cette chanson, le musicien de 64 ans a salué les spectateurs en français avant de reprendre avec des morceaux qui bougeaient un peu plus. La foule a repris son souffle lorsque les premières notes de la chanson Heaven se sont fait entendre.

En fin de spectacle, Bryan Adams a offert succès après succès jusqu’à la fin au public lévisien. Il a notamment joué la version francophone de Here I am, Everything I Do (I Do It For You), So Happy It Hurts, Summer of ’69 et Cuts Like a Knife. C’est seul avec sa guitare acoustique et son harmonica que l’Ontarien a terminé la soirée avec Straight From The Heart et Shine a Light.

On peut dire que les festivaliers ont été servis en nostalgie et en nombreux classiques canadiens qui se trouvent dans le répertoire de Bryan Adams.

Une première partie poignante

C’est l’auteur-compositeur-interprète, Jonathan Roy, qui montait sur la scène Hydro-Québec tout juste avant Bryan Adams. Le Québécois et ses deux choristes ont livré une performance sentie où les balades et la musique poignante étaient bien livrées à la foule qui les accompagnait également en levant les mains dans les airs et en brandissant leur lumière de téléphone cellulaire.

Jonathan Roy a proposé plusieurs morceaux de son dernier album Life Distorsions comme Ayahuasca (Lay Me Down), Hold On ‘Til I Break, Still Holding On, Back To The Moon et Cold, une reprise de Chris Stapleton. Il ne s’est toutefois pas privé d’aller chercher plus loin dans son répertoire pour terminer sa prestation avec la populaire Keeping Me Alive.

 
Jonathan Roy a livré sa chanson I Hate That I Love You au public lévisien avec émotions.

Un passage rapide, mais efficace

Le groupe de la Saskatchewan, The Sheepdogs, était aussi sur la programmation de la soirée. Ce dernier a offert une prestation sans anicroche à un public qui semblait moins concerné. Cependant, les Canadiens sont entrés avec leur chapeau de cowboy et ont offert un vieux rock qui donne envie de bouger.

Avec un départ canon où on a entendu How Late How Long et I’ve Got a Hole Where My Heart Should Be, une après l’autre. Les guitares se sont fait aller et The Sheepdogs ont, malgré la chaleur qui frappait le parc Champigny, fait danser le public plus le spectacle avançait. Les Saskatchewanais n’ont pas oublié de jouer leur populaire succès Feeling Good.

Vous pouvez également consulter les photos de notre photographe, Gilles Boutin, sur notre page Facebook.

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