Intitulés consécutivement Maria, Françoise et Martine, les romans de l’auteure Thérèse Boucher forment une trilogie. Comportant une véritable intrigue d’un tome à l’autre, l’action du premier livre est campée dans une réalité historique. Les dates et le contexte de la région du Bas-Saint-Laurent, au Bic, rendent hommage aux faits vécus et à l’histoire qui prennent racine en 1929.
«À la suite de ma découverte d’une histoire touchante de crimes, de justice et de rédemption qui m’a été racontée et de recherches historiques exhaustives, je présente mon premier récit, tiré d’une histoire vraie. Tous les noms et les endroits ont été changés pour une adaptation conforme au genre du roman», a d’emblée présenté l’auteure.
Dans le premier tome, «le personnage de Maria poursuit une quête et des recherches pour retrouver son fils qui a été adopté à la naissance, tout en devant surmonter les affronts et l’oppression sociale», ce qui représente l’essence du propos. «Différents personnages gravitent autour de Maria comme sa sœur et des religieuses. S’en suit de nombreuses péripéties de situations complexes à déchiffrer pour les détectives et la police».
Ayant décidé d’aborder une histoire vraie comme point de départ littéraire, l’auteure a qualifié son récit d’historique et de policier. Pour les deux prochains tomes, elle a choisi de poursuivre son processus d’écriture de manière fictionnelle.
Habitée par l’histoire vraie qui lui a été partagée, la Lévisienne avoue que le tout a habité son processus de création.
«Je me suis littéralement placée dans la peau du personnage pour prendre part à l’écriture. Je vous transmets les émotions, les joies et les peines que j’ai vécues, ainsi que les véritables termes de l’époque. Mon intention première est d’aborder avec sensibilité le vécu d’une femme nommée Maria qui a, au départ 14 ans, dans le contexte de la fin des années 20. L’un de mes objectifs a été de faire connaître une époque révolue avec ses mœurs, ses expressions et sa langue sans être une critique de ce temps. Les deux tomes qui suivront sont des histoires fictives, pour lesquels le lecteur aura hâte de connaître la suite. Après la vie de Maria, le lecteur retrouvera dans le deuxième tome Françoise qui est la sœur de Maria et Martine est la fille de Françoise», a présenté Mme Boucher.
Ce drame qui traite d’injustice, d’amour et de haine est tout de même, selon l’auteure, teinté de résilience, de confiance, d’espoir et de dignité. Inspirée par des écrivaines comme Marie Laberge, l’expérience a créé une passion naissante pour l’écriture chez Thérèse Boucher.
«Je me suis donnée une mission de comprendre cette histoire qui m’a été confiée et par le fait même, j’aimerais encourager les personnes âgées comme moi, qui ont des projets d’envergure. À 82 ans, je confirme qu’il n’y a pas d’âge pour entamer de grands projets! Je me suis découverte des capacités enfouies et des possibilités ont jailli», a -t-elle partagé avec humilité.
Le premier tome sera disponible vers le 15 décembre sur la plate forme Amazon ou directement en écrivant à l’auteure à thebou40@gmail.com.