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La Garde côtière canadienne, la Marine royale canadienne, la Société des traversiers du Québec et des chantiers navals québécois étaient de la partie afin d’échanger avec les participants présents sur les enjeux et réalités de l’industrie, mais également pour jaser affaires.

«Plusieurs entreprises tentent de rentrer en contact avec les donneurs d’ordres du milieu naval, ce n’est pas toujours facile parce que ce sont de grosses organisations, mais elles étaient toutes ici et accessibles. Ça facilite grandement les échanges et la possibilité de parler d’affaires. On provoque les rencontres entre les acteurs de l’industrie, ça a une valeur inestimable», a partagé Pierre Drapeau, président-directeur général chez Naval Québec, au lendemain de l’événement.

Ainsi, ce sont 776 participants qui ont pris part à la conférence annuelle et 76 entreprises y étaient à titre d’exposants, dont la moitié de ces dernières ont déjà confirmé leur retour pour la prochaine édition.

Si l’association entre les villes de Lévis, Saguenay et Sorel-Tracy afin de mettre sur pied un partenariat stratégique qui permettra de mettre de l’avant l’importance de l’industrie navale a retenu l’attention, c’est l’annonce du ministre fédéral des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, qui a été l’un des points culminants de l’événement. Le député de Québec a annoncé qu’un contrat de 16,5 M$, accordé dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale pour la conception et la planification d’un brise-glace polaire, sera octroyé au Chantier Davie.

Cependant, M. Drapeau souligne qu’un autre moment important moins médiatisé a également retenu l’attention.

«Le lancement du premier guide de la chaîne d’approvisionnement de Naval Québec est un moment fort de l’événement. C’est stratégiquement important pour nous, ce document. C’est le premier geste concret que Naval Québec pose pour définir qui compose la chaîne d’approvisionnement et qu’est-ce que c’est que cette chaîne», s’est réjoui Pierre Drapeau.

Surveiller le marché international

Outre les représentants canadiens, des acteurs des États-Unis, de l’Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne et de la Finlande étaient également du rendez-vous.

«Que tous ces pays viennent voir ce qui se passe ici, c’est un bel indicateur. Pour une troisième édition, c’est vraiment fameux d’intéresser ces acteurs importants là», a mentionné le président-directeur général de Naval Québec.

Le marché international est d’ailleurs une cible importante que les entreprises québécoises de la chaîne d’approvisionnement ont dans leur mire au cours des prochaines années.

«On nous a beaucoup demandé cette année de garder un œil sur les retombées au Québec des projets et ententes à l’international, comme le Ice Pack et quelques marchés européens. On peut devenir des acteurs importants à l’extérieur de nos frontières. Il faut donc que Naval Québec trouve et partage l’information de marché pour ces entreprises», a conclu Pierre Drapeau.