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D’abord, Naval Québec, organisme représentant les entreprises qui forment la chaîne d’approvisionnement de la construction navale au Québec, a salué cet octroi et le travail effectué en amont avec l’acquisition du chantier maritime finlandais, Helsinki Shipyard, ainsi que l’implication du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, du député de Lévis, Bernard Drainville, et du maire de Lévis, Gilles Lehouillier, dans le projet.

«Cette collaboration entre la Davie, le gouvernement canadien, Helsinki Shipyard et les chaînes d’approvisionnement québécoise, canadienne et finlandaise ouvrira la voie à de nouvelles opportunités pour nos entreprises tout en constituant un événement marquant dans l’évolution de l’industrie navale canadienne», a soutenu Pierre Drapeau, président-directeur général de Naval Québec.

De son côté, la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) a qualifié ce contrat d’«historique» pour Lévis ainsi que l’industrie maritime de la province.

«Aujourd’hui, marque un moment historique pour Lévis et l’industrie maritime du Québec! Cette nouvelle renforce notre expertise, générant des centaines d’emplois de qualité et consolidant la place de notre région comme un acteur clé de la construction navale au Canada», a déclaré Marie-Josée Morency, présidente-directrice générale de la CCIGL.

Chez les représentants syndicaux des travailleurs du Chantier Davie, ce projet est la concrétisation des «espoirs de longue date des travailleuses et des travailleurs».

Jean Blanchette, président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon-CSN, s’attend à ce que cette nouvelle permette l’embauche «d’au moins» 500 travailleurs alors que l’effectif actuel est d’environ 400.

«On ne fera plus que réparer des navires, on va en construire. C'est le début d'une série de chantiers, ce qui va permettre aux jeunes de faire carrière ici», s’est-il réjoui.