«Ça représente le fruit de toutes mes années de travail à roder dans les bars, tester mon matériel, tester des angles et des idées. C’est un peu le point culminant de tout ce travail. C’est une vitrine sur le meilleur de tout ce que j’ai produit sur scène», explique l’humoriste.

Humour, mon amour! représente plusieurs années à expérimenter, que ce soit durant son parcours à l’École nationale de l’humour, ses nombreux spectacles dans les bars et ses sketchs en ligne. Il souligne les différents types d’humour que l’on retrouve au Québec.

«À force d’être dans les soirées d’humour et de voir plein de spectacles, on réalise tous les styles d’humour inimaginables. Quand j’étais jeune, je consommais beaucoup d’humour, c’est une manière de décortiquer tous les styles d’humour. C’est un voyage dans les styles possibles, voir ce qui est drôle, pourquoi c’est drôle et je l’amène à ma manière. S’il y a un numéro sur l’humour politique, oui, ça va être un numéro d’humour politique, mais à la façon de Jean-Michel Martel», raconte-t-il.

Lors de ses spectacles, il aime utiliser l’humour visuel pour capter l’attention de son public. On le retrouve souvent sur scène avec dessins et accessoires qui lui servent de visuel.

«J’amène souvent une valise, un projecteur, un bloc-notes à dessins. J’ai souvent des images qui accompagnent mes numéros, des accessoires ou ce qu’on appelle en humour des props. Ça me permet de faire des numéros, je ne parle pas de ma vie personnelle nécessairement là-dedans, mais des blagues qui n’auraient pas pu être faites autrement qu’accompagner d’un support visuel», image le Lévisien.

Les rodages d’Humour, mon amour! se sont entamés dans la grande région de Québec à l’été alors que les grandes premières se dérouleront à Québec, au Théâtre Petit Champlain, le 23 octobre, et à Montréal, au Lion d’Or, le 29 octobre.

«Les réactions du public pour les spectacles de rodage que j’ai eu sont très bonnes. Le monde embarque dans la proposition, dans l’univers. Il y a quelque chose d’un peu effronté dans certains numéros. Il y a beaucoup de curieux, beaucoup de monde ne me connaissent pas, je suis toujours surpris. C’est un spectacle d’humour absurde, mais je me rends compte que c’est accessible puisque même les gens qui ne me connaissent pas embarquent.»

On retrouvera Jean-Michel Martel les 17 et 18 janvier prochains au Vieux Bureau de Poste de Saint-Romuald dans sa ville d’origine. La soirée du 18 janvier affiche complet alors qu’il ne reste que quelques billets disponibles pour celle du 17 janvier.

«Les deux soirées sont presque à guichets fermés. J’ai l’impression que je vais croiser des amis du secondaire, du cégep ou d’anciens collègues de travail. Je pense que c’est le fait de jouer à la maison. J’ai hâte ; la famille, les amis… Je pense que l’ambiance va être un peu plus survoltée», confie Jean-Michel Martel.

Pour la réalisation de l’affiche de son spectacle, l’humoriste a décidé de replonger dans le monde du dessin graphique afin de réaliser par lui-même la présentation visuelle.

«J’ai eu de l’aide évidemment, mais c’est moi-même qui ai sorti mes compétences avec ma tablette graphique pour dessiner mon affiche. Il y a une partie de moi qui est très personnelle dans l’affiche puisque je me suis remis au dessin pour illustrer un genre de couverture de roman arlequin», conclu l’humoriste.