«J’ai hâte de découvrir Lotbinière. De ce que j’ai vu et les gens que j’ai déjà rencontrés, c’est un défi que je vais relever avec beaucoup d’enthousiasme», a lancé le candidat.
Ses visites du comté lui ont permis d’observer qu’en plus de l’activité agricole, Lotbinière est une région aux multiples facettes : économique, touristique et culturelle. Il constate des similitudes avec des enjeux qu’il a rencontrés dans Mégantic-L’Érable.
Engagements
Son premier engagement, s’il est élu, sera d’ouvrir un bureau de circonscription satellite dans la région de Lotbinière. «Les gens vont pouvoir communiquer avec moi, on va pouvoir les rencontrer sur le territoire. Pour moi, c’est important. Il n’y a pas d’autre manière de faire de la politique que d’être présent», a-t-il soutenu. Il mentionne que le député de Lévis-Lotbinière, Jacques Gourde, et lui ont une façon semblable de faire de la politique.
Le troisième lien entre Lévis et Québec est aussi un enjeu qu’il portera. Bien que sa circonscription soit éloignée de la tête des ponts, des citoyens, de Laurier-Station à Thetford Mines, lui en parlent. «On est le seul parti qui défend ce projet», rappelle-t-il.
S’ajoutent à ses priorités le logement abordable, la défense de la gestion de l’offre en agriculture, tout comme celle des intérêts des entrepreneurs.
Il plaide également pour une meilleure gestion de l’immigration pour soutenir les entreprises qui ont besoin des travailleurs étrangers, mais aussi pour leur assurer une qualité de vie. «Est-ce qu’on peut voir ces travailleurs comme autre chose que de la main-d’œuvre? Est-ce qu’on peut les voir comme des gens qui viennent enrichir notre région?», se questionne-t-il, dénonçant au passage la politique migratoire des libéraux.
Les libéraux
«Les libéraux nous ont amené la crise du coût de la vie, l’inflation, la pénurie de logements, la crise en immigration. Les libéraux ne peuvent pas être récompensés d’un quatrième mandat après le chaos qu’ils ont semé», a soutenu M. Berthold.
Pour lui, l’arrivée de Marc Carney à la tête du Parti libéral du Canada n’apporte rien de nouveau, au contraire. «Les libéraux ont seulement changé la personne qui est dans le fauteuil. Le cabinet est resté le même. Les personnes qui ont pris ces décisions qui ont causé tant de dommages sont encore là. […] Quand on parle à des gens qui le connaissent sur la scène internationale, quand on lit ses livres, on se rend compte qu’il est le même type de dirigeant que M. Trudeau.»
Qui est Luc Berthold?
Avant d’être élu à la Chambre des communes, Luc Berthold a travaillé dans les médias de la région de Thetford Mines pour ensuite se diriger vers la politique provinciale où il a occupé différents postes d’attaché politique et d’attaché de presse. En 2004, il a obtenu le poste de chef de cabinet pour le ministère des Transports.
En 2006, il a fait son entrée sur la scène municipale en étant élu maire de Thetford Mines. Il a occupé le poste jusqu’en 2013 où il s’est dirigé vers le lobbyisme dans le secteur privé et est devenu formateur en programmes de leadership.
Sur le plan personnel, il a combattu un cancer de la prostate et porte toujours le deuil de son fils décédé récemment. Cependant, il assure qu’il mettra toute l’énergie nécessaire pour cette campagne électorale. «J’ai passé à travers des choses qui me font dire qu’on peut faire mieux pour les jeunes et qu’on peut faire plus pour les parents et les gens qui accompagnent les jeunes qui ont des difficultés.»